Dans ses dernières recommandations professionnelles, la Société de pneumologie de langue française (SPLF) donne des clés pour la prise en charge et le suivi des patients asthmatiques adultes et adolescents de 12 ans et plus*.
Évaluation du contrôle d’un patient asthmatique
L’évaluation du contrôle doit être pratiquée lors de chaque consultation à l’aide du simple questionnaire ci-dessus.
Il est fortement recommandé d’évaluer la fréquence des exacerbations nécessitant la prescription d’une cure courte de corticoïdes oraux.
En revanche, il n’est pas recommandé de pratiquer des examens complémentaires (recherche d’éosinophiles dans le sang et l’expectoration, mesure du NO exhalé, imagerie thoracique).
Pour affirmer un trouble ventilatoire obstructif, une seule mesure du débit expiratoire de pointe (DEP) ne suffit pas en raison de discordances entre les valeurs mesurées du DEP et du VEMS (volume expiratoire maximum par seconde) observées chez certains patients.
Enfin, si l’asthme reste mal contrôlé malgré un diagnostic affirmé, une observance optimale ainsi qu’un environnement et des morbidités maîtrisés, il est recommandé d’orienter le patient vers un pneumologue.
Prise en charge des exacerbations
L’exacerbation d’asthme se définit par la majoration des symptômes respiratoires habituels et de l’obstruction bronchique pendant plus de 48 heures. Elle est qualifiée de sévère si elle nécessite une corticothérapie orale, a fortiori une visite aux urgences ou une hospitalisation.
Le facteur déclenchant l’exacerbation doit être recherché afin de prévenir la survenue d’exacerbations ultérieures.
La thérapeutique initiale repose essentiellement sur l’administration répétée de b2 mimétiques de courte durée d’action par voie inhalée et sur l’introduction précoce d’une corticothérapie systémique.
En cas d’exacerbations répétées, il est recommandé d’adresser le patient en consultation spécialisée, pneumologue ou pneumo-pédiatre.
Stratégies thérapeutiques en cas d’asthme non contrôlé
Devant tout asthmatique non contrôlé, il faut d’abord vérifier le diagnostic d’asthme, mais aussi l’observance du traitement et la technique d’utilisation des dispositifs d’inhalation. Il est également important d’interroger le patient sur un éventuel tabagisme, ainsi que sur son environnement domestique, professionnel ou scolaire (polluants allergéniques et chimiques).
Si le patient n’est pas contrôlé avec des broncho-dilatateurs de courte durée d’action, il est recommandé de lui prescrire une corticothérapie inhalée en première intention. En cas d’échec, il faut y adjoindre un b2-agoniste de longue durée d’action.
Devant tout tableau d’asthme sévère non contrôlé, le recours à un centre pneumologique spécialisé est fortement recommandé.
* Société de pneumologie de langue française. http://splf.fr/wp-content/uploads/2016/11/reco-asthme-re%CC%81sume%CC%81-2016.pdf
Évaluation du contrôle d’un patient asthmatique
L’évaluation du contrôle doit être pratiquée lors de chaque consultation à l’aide du simple questionnaire ci-dessus.
Il est fortement recommandé d’évaluer la fréquence des exacerbations nécessitant la prescription d’une cure courte de corticoïdes oraux.
En revanche, il n’est pas recommandé de pratiquer des examens complémentaires (recherche d’éosinophiles dans le sang et l’expectoration, mesure du NO exhalé, imagerie thoracique).
Pour affirmer un trouble ventilatoire obstructif, une seule mesure du débit expiratoire de pointe (DEP) ne suffit pas en raison de discordances entre les valeurs mesurées du DEP et du VEMS (volume expiratoire maximum par seconde) observées chez certains patients.
Enfin, si l’asthme reste mal contrôlé malgré un diagnostic affirmé, une observance optimale ainsi qu’un environnement et des morbidités maîtrisés, il est recommandé d’orienter le patient vers un pneumologue.
Prise en charge des exacerbations
L’exacerbation d’asthme se définit par la majoration des symptômes respiratoires habituels et de l’obstruction bronchique pendant plus de 48 heures. Elle est qualifiée de sévère si elle nécessite une corticothérapie orale, a fortiori une visite aux urgences ou une hospitalisation.
Le facteur déclenchant l’exacerbation doit être recherché afin de prévenir la survenue d’exacerbations ultérieures.
La thérapeutique initiale repose essentiellement sur l’administration répétée de b2 mimétiques de courte durée d’action par voie inhalée et sur l’introduction précoce d’une corticothérapie systémique.
En cas d’exacerbations répétées, il est recommandé d’adresser le patient en consultation spécialisée, pneumologue ou pneumo-pédiatre.
Stratégies thérapeutiques en cas d’asthme non contrôlé
Devant tout asthmatique non contrôlé, il faut d’abord vérifier le diagnostic d’asthme, mais aussi l’observance du traitement et la technique d’utilisation des dispositifs d’inhalation. Il est également important d’interroger le patient sur un éventuel tabagisme, ainsi que sur son environnement domestique, professionnel ou scolaire (polluants allergéniques et chimiques).
Si le patient n’est pas contrôlé avec des broncho-dilatateurs de courte durée d’action, il est recommandé de lui prescrire une corticothérapie inhalée en première intention. En cas d’échec, il faut y adjoindre un b2-agoniste de longue durée d’action.
Devant tout tableau d’asthme sévère non contrôlé, le recours à un centre pneumologique spécialisé est fortement recommandé.
* Société de pneumologie de langue française. http://splf.fr/wp-content/uploads/2016/11/reco-asthme-re%CC%81sume%CC%81-2016.pdf
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