L’objectif de cette fusion était triple : assurer une meilleure visibilité et une meilleure accessibilité du dispositif aux usagers, simplifier les gestions administratives et financières ainsi qu’assurer un meilleur pilotage public du dispositif. En outre, le cahier des charges des CeGIDD fait apparaître que ces structures visent à atteindre les populations les plus concernées par le VIH, les hépatites virales et les infections sexuellement transmissibles (IST).
Des missions ambitieuses
Plus qu’une simple fusion, les CeGIDD reprennent et élargissent les missions des CIDDIST-CDAG, notamment avec une approche plus globale de la santé sexuelle.
Les CeGIDD reprennent donc les missions de prévention, dépistage et diagnostic VIH/hépatites et IST ainsi que le traitement sur place des IST ne nécessitant pas de prise en charge spécialisée.
En cas de test positif pour le VIH, les hépatites ou les IST plus compliquées, les CeGIDD ont pour mission d’élaborer avec l’usager son parcours de santé, c’est-à-dire l’orienter vers le service de soins approprié. Ces tests sont anonymes ou nominatifs, au choix de l’usager.
Les CeGIDD peuvent proposer à tous les vaccinations contre les hépatites A et B et contre le papillomavirus humain (HPV). Pour les femmes, une contraception (d’urgence ou non) pourra être prescrite et, éventuellement, délivrée. Ces services sont gratuits, mais pas anonymes.
Les CeGIDD devront également proposer une prise en charge psychologique et sociale de première intention. Il ne s’agit pas d’une psychothérapie, mais d’un premier accueil par un spécialiste des questions de sexualité et/ou par une assistante sociale.
Enfin, les CeGIDD doivent assurer la prise en charge et le suivi des accidents d’exposition au VIH, au VHB et au VHC lorsque ces centres sont implantés au sein d’un hôpital. Dans le cas contraire, ils doivent orienter les usagers vers une structure autorisée.
D’une manière générale, les CeGIDD auront donc une approche plus globale de la sexualité qui dépasse le simple dépistage, avec, entre autres, la prévention et la détection des violences sexuelles ou des violences liées à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre, ainsi que des troubles et dysfonctions sexuels.
L’ouverture vers un parcours de soins coordonné
Au-delà de l’élargissement des missions, les apports du nouveau dispositif CeGIDD tiennent essentiellement dans l’organisation du parcours de santé pour les personnes les plus vulnérables au VIH, aux hépatites virales et aux IST, et les plus éloignées du système de santé, en les redirigeant vers les offres existantes.
Dans ce contexte, une place importante est accordée aux associations qui peuvent participer à ces missions, tout en gardant leur indépendance d’action. La réforme prévoit également d’intégrer aux CeGIDD des soignants et des médecins spécialistes provenant d’autres établissements de santé ou bien du monde libéral, ainsi que des acteurs non professionnels de santé, comme des médiateurs de santé.
Ce sont les ARS (Agences régionales de santé) qui ont la charge de programmer la politique de dépistage et de prévention au niveau des territoires, en fonction de l’état des lieux de chacun d’eux et en concertation avec les différents acteurs de terrain, notamment les COREVIH (Comités de coordination régionale de la lutte contre le virus de l’immunodéficience humaine). Il s’agit donc bien de répondre aux objectifs nationaux, mais en tenant compte des spécificités régionales en termes de besoins.
Des missions ambitieuses
Plus qu’une simple fusion, les CeGIDD reprennent et élargissent les missions des CIDDIST-CDAG, notamment avec une approche plus globale de la santé sexuelle.
Les CeGIDD reprennent donc les missions de prévention, dépistage et diagnostic VIH/hépatites et IST ainsi que le traitement sur place des IST ne nécessitant pas de prise en charge spécialisée.
En cas de test positif pour le VIH, les hépatites ou les IST plus compliquées, les CeGIDD ont pour mission d’élaborer avec l’usager son parcours de santé, c’est-à-dire l’orienter vers le service de soins approprié. Ces tests sont anonymes ou nominatifs, au choix de l’usager.
Les CeGIDD peuvent proposer à tous les vaccinations contre les hépatites A et B et contre le papillomavirus humain (HPV). Pour les femmes, une contraception (d’urgence ou non) pourra être prescrite et, éventuellement, délivrée. Ces services sont gratuits, mais pas anonymes.
Les CeGIDD devront également proposer une prise en charge psychologique et sociale de première intention. Il ne s’agit pas d’une psychothérapie, mais d’un premier accueil par un spécialiste des questions de sexualité et/ou par une assistante sociale.
Enfin, les CeGIDD doivent assurer la prise en charge et le suivi des accidents d’exposition au VIH, au VHB et au VHC lorsque ces centres sont implantés au sein d’un hôpital. Dans le cas contraire, ils doivent orienter les usagers vers une structure autorisée.
D’une manière générale, les CeGIDD auront donc une approche plus globale de la sexualité qui dépasse le simple dépistage, avec, entre autres, la prévention et la détection des violences sexuelles ou des violences liées à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre, ainsi que des troubles et dysfonctions sexuels.
L’ouverture vers un parcours de soins coordonné
Au-delà de l’élargissement des missions, les apports du nouveau dispositif CeGIDD tiennent essentiellement dans l’organisation du parcours de santé pour les personnes les plus vulnérables au VIH, aux hépatites virales et aux IST, et les plus éloignées du système de santé, en les redirigeant vers les offres existantes.
Dans ce contexte, une place importante est accordée aux associations qui peuvent participer à ces missions, tout en gardant leur indépendance d’action. La réforme prévoit également d’intégrer aux CeGIDD des soignants et des médecins spécialistes provenant d’autres établissements de santé ou bien du monde libéral, ainsi que des acteurs non professionnels de santé, comme des médiateurs de santé.
Ce sont les ARS (Agences régionales de santé) qui ont la charge de programmer la politique de dépistage et de prévention au niveau des territoires, en fonction de l’état des lieux de chacun d’eux et en concertation avec les différents acteurs de terrain, notamment les COREVIH (Comités de coordination régionale de la lutte contre le virus de l’immunodéficience humaine). Il s’agit donc bien de répondre aux objectifs nationaux, mais en tenant compte des spécificités régionales en termes de besoins.
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