Une start-up lance la e-prescription dans le Val d'Oise. L'idée n'est pas nouvelle, mais sa mise en application soulève nombre de problèmes et de craintes chez les professionnels de santé.
Cela fait déjà quelques années que l'idée de dématérialiser les ordonnances et de permettre une transmission sécurisée entre médecins et pharmacies fait son chemin. Les Ordres des professions de santé ont même planché sur le sujet en 2012 (lire notre article « abonné »). Mais les obstacles sont nombreux pour mettre en place ce nouveau système. Bien que tous les acteurs pensent que l'ordonnance dématérialisée est une évidence à l'avenir, les craintes qui entourent cette évolution sont nombreuses (notre article « abonné » sur le sujet).
Finalement, c'est une start-up, Digital Officine, qui lance sa plateforme sans passer par l'expérimentation, qui inclut pour le moment trois pharmacies et deux médecins dans le Val-d'Oise. Le principe ? Un lien direct et sécurisé est établi entre le cabinet du médecin et le pharmacien. Les médecins adhérents envoient leur ordonnance sur la plateforme qui transmet au pharmacien choisi par le patient. Ce dernier reçoit un SMS ou un mail dès que l'ordonnance est prête et se présente à la pharmacie, avec sa carte Vitale, pour récupérer ses médicaments sans passer par la file d’attente.
La start-up prévoit un service de livraison à domicile pour les personnes ne pouvant se déplacer, coûtant entre 5 euros (en zone urbaine parisienne) et 25 euros (en zone rurale). Selon le quotidien « Le Parisien » qui a interrogé le fondateur, la société promet aux pharmaciens une augmentation de plus de 8 % de leur chiffre d’affaires. Quant aux médecins, « ils vont perdre une minute durant leur consultation, le temps de transmettre leur ordonnance, mais en échange, nous allons les rémunérer ». En moyenne, l’utilisation de la plateforme pourrait leur générer un revenu complémentaire de 2 000 euros par an.
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