Le quotidien du pharmacien.- Vous présenterez à Pharmagora Scan & Collect, une application qui permettra aux patients, dès ce printemps, de commander leurs médicaments en ligne en scannant leur ordonnance, puis de les retirer auprès d’une pharmacie inscrite à ce service. En quoi ce service est-il innovant, sachant que de nombreux sites de Click & Collect de pharmacies parsèment déjà la toile ?
Stéphanie Barré. La première caractéristique de ce service est qu’il a l’ambition de couvrir l’ensemble du territoire et qu’il concerne avant tout le médicament sur ordonnance. Nous le proposons en effet à tous les pharmaciens, et pas seulement aux titulaires affiliés à notre site Doctipharma. Ils seront prévenus par un extranet de l’arrivée de l’ordonnance. Il s’agit bien entendu d’une messagerie sécurisée, respectant la réglementation de l’hébergement des données de santé.
Cette application répond à la mobilité des patients. Une personne consultant son médecin avant de se rendre au travail, le matin par exemple, peut scanner son ordonnance, l’envoyer à son pharmacien et retirer ses médicaments, le soir en rentrant chez elle. L’application sera disponible dans les stores et sur notre site.
Cette application est-elle vouée à être enrichie ?
D’emblée, l’application Doctipharma, avant tout un service de « Scan & Collect », détiendra également une fonction pilulier. Il ne s’agit pas d’un dispositif spécialisé dans l’observance, mais d’une simple fonctionnalité de rappel horaire pour la prise de médicaments. Elle intègre aussi les principaux numéros d’urgence.
Parallèlement, nous allons présenter aux pharmaciens une offre de site vitrine. Cette version de site non marchand leur permettra de présenter leur officine, leur équipe et leurs spécialités, ainsi que les promotions du mois. Une nouvelle fois, nous sommes dans un format de solution clé en main destinée à accompagner le pharmacien dans son développement sur le digital.
Pour autant, toutes vos initiatives ne font pas l’unanimité au sein de la profession. L’une d’entre elles, le site Doctipharma auquel est affiliée une cinquantaine de pharmaciens, a même été assignée par l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO). Cela vous surprend il ?
Oui tout à fait, car, là encore, notre projet était d’accompagner les pharmaciens et c’est par les pharmaciens que nous avons été attaqués. Or nous ne sommes pas là pour les concurrencer mais pour donner la possibilité à ceux qui n’en ont ni les moyens, ni l’expertise, d’être présents sur le Web.
D’ailleurs, contrairement à ce qui est stipulé dans le réquisitoire de l’UDGPO, Doctipharma n’effectue en aucun cas les opérations de vente et de facturations des médicaments. Les pharmaciens procèdent eux-mêmes à ces opérations, chacun en ce qui le concerne. À noter que nous avions contacté les groupements pour leur soumettre notre offre. Ces contacts n’ont pas tous abouti.
Nous pensons cependant que c’est une bonne idée, convaincus que nous pouvons mettre l’expertise digitale de Doctissimo au service des pharmaciens. La profession ne doit pas commettre la même erreur que les libraires qui, n’ayant pas su se fédérer pour être présents sur le Web, se sont fait doubler par un acteur international. Les pharmaciens français et notamment leurs groupements doivent prendre conscience qu’ils ont tout intérêt à renforcer leur positionnement sur le Web, à l’heure où leurs concurrents étrangers sont déjà en train d’attaquer le marché en force.
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