Le cloud pour fédérer l’ensemble de ses marques, la solution s’imposait sans doute d’elle-même. Smart Rx, le pôle pharmacie de Cegedim, souhaitait, au-delà de son nom, harmoniser aussi son offre de logiciels.
Avec cet objectif, qu’y avait-il de plus fédérateur que le cloud ? Chaque logiciel du groupe, Alliance Premium, Opus, Périphar, etc., a sa propre histoire, ce sont des produits « solides et stables », selon les mots d’Emmanuel Fretti, directeur général de Smart Rx, « mais rajouter de nouvelles fonctionnalités dans ces différents LGO ressemblait de plus en plus à de la microchirurgie ». Le cloud, de par sa nature, permet d’intervenir beaucoup plus facilement puisque les modifications ont lieu à partir des systèmes hébergés de l’éditeur. Le mode d’intervention de l’informatique officinale change, apporte plus de souplesse et facilite l’intégration de nouvelles évolutions. Le cloud permet tout cela sous une seule et même bannière, lesdits LGO devenant des briques d’un système plus global, disponible sous deux interfaces : Agile, sous Redhat (Linux) qui convient plus aux utilisateurs d’Alliance Premium et à ceux qui recherchent la sécurité, et Optimal, sous Windows, pour les adeptes d’Opus par exemple et ceux qui préfèrent les environnements ouverts.
Le cloud est aussi le moyen pour l’éditeur d’entrer dans une conception plus large de son rôle, limité jusque-là à la gestion officinale pure, et se poser en véritable acteur métier. Les briques que l’informatique hébergée ajoute à l’existant permettent de soutenir les pharmaciens dans les nouveaux aspects de leur profession, et faire face à leurs nouveaux besoins. À commencer par l’accompagnement du patient, plus que jamais au cœur de l’activité des officines, mais aussi la communication avec les autres professionnels de santé, précisément dans le cadre du parcours de soins des patients (notamment les personnes âgées médicalisées à domicile), et cela de façon sécurisée. Smart Rx aborde aussi la gestion des groupements de plus en plus nombreux, l’interaction avec les maisons de santé, qui va impliquer les pharmacies de façon croissante, ou encore avec les EHPADs, brefs toutes les institutions de santé avec lesquelles les officines sont en contact.
Une interface personnalisable
Cerise sur le gâteau, l’informatique hébergée version Smart Rx se donne comme objectif de faciliter la tâche des pharmaciens et de leurs équipes grâce à une interface graphique entièrement relookée (notre photo). Smart Rx se présente en effet sous la forme d’un « dashboard » ou tableau de bord, composé de « widgets », des blocs que l’on déplace facilement et sur lesquels on clique pour accéder à un espace dédié. Le pharmacien compose lui-même son « dashboard » totalement personnalisable, et choisit parmi les trente et une briques proposées. Le LGO bien sûr, pour les fonctionnalités traditionnelles de gestion, mais aussi le suivi de l’activité et des statistiques de l’officine, ses achats, le suivi patient, l’e-commerce et bien d’autres… On peut évoquer également des applications plus récentes, comme MonAppliPharma qui envoie directement dans la brique dédiée « Suivi Patient » la photo d’une ordonnance ou encore l’e-coffre. Celle-ci permet de dématérialiser et de faciliter la gestion des factures. « Si un pharmacien travaille avec quinze laboratoires, il lui faut passer par quinze portails différents pour la gestion de ses factures, explique Emmanuel Fretti. L’e-coffre recense toutes ses factures et les centralise en un lieu unique. » Toutes les fonctionnalités sont disponibles sur les plateformes mobiles, sauf ce qui doit rester sur le serveur de l’officine selon la loi.
Disponible depuis avril, cette nouvelle offre hébergée demande environ quatre heures d’intervention pour tous les clients actuels de l’éditeur qui souhaiteraient « migrer ». Une formation est prévue pour certains modules. Le coût ne change pas ; en revanche le contrat de licence sera quelque peu modifié, des droits d’utilisation vont varier dans le cadre de certaines fonctionnalités. Smart Rx a conçu une grille de tarifs pour les nouveaux clients selon le matériel qu’il sera nécessaire de changer ; cette grille s’étale de 200 à 700 euros par mois. Un positionnement tarifaire volontaire clairement destiné à prendre des parts de marché à la concurrence.
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