Ils ont réussi leur pari. Jeunes diplômés, Antoine Souied, Samuel Tordjman et Alexis Berreby sont installés depuis à peine deux ans quand ils créent un groupement qui leur ressemble. Leader Santé est né de l’envie de ces trois titulaires franciliens de valoriser leur titre de docteur en pharmacie, de défendre leur cœur de métier et de pérenniser leur activité en toute indépendance.
En ce début 2016, les trois pharmaciens décident de passer à la vitesse supérieure. Grâce à la mise en œuvre de leur dispositif « booster d’apport », ils vont proposer chaque année à environ cinq jeunes diplômés désireux de s’installer de les aider à réunir l’apport initial nécessaire à l’achat de leur première pharmacie.
« Nous allons leur tendre la main, sachant que les candidats souffrent souvent d’un manque de relationnel et d’accompagnement et que le ticket d’entrée est très élevé, particulièrement pour des jeunes d’origine sociale modeste. Or nous remarquons que ces jeunes sont souvent les plus créatifs, argumente Alexis Berreby, président de Leader Santé groupe. Il faut fluidifier le flux des cessions et les reprises d’officines et redonner espoir aux jeunes générations. »
50 % de l’apport global
Leader Santé se portera caution à hauteur de l’apport initial du candidat, auprès de banques partenaires. S’il tient à taire le nom de ces instituts financiers, Samuel Tordjman, directeur marketing de Leader Santé Groupe, affirme que les banques sont prêtes à prêter aux jeunes l’équivalent de 50 % de leur apport global.
« La notoriété que notre groupement a acquise, ainsi que les surperformances de nos adhérents (une marge additionnelle de 1,5 % et une surcroissance de 4 % par rapport au marché*, sur un chiffre d’affaires moyen de 3 millions d’euros, ou encore un flux additionnel de clients de 7,7 %), ont convaincu les banques de nous suivre », décrit-il. Leader Santé, qui se rêve en groupement de référence concernant l’installation des jeunes pharmaciens, n’en est pas moins vigilant.
Certes, les futurs adhérents devront partager avec leurs « parrains », les valeurs de générosité, de dynamisme et de travail. Mais cela ne suffit pas. « Notre programme s’adresse à des projets de reprise d’officine d’un chiffre d’affaires de 2 à 2,5 millions d’euros, d’une surface de vente d’environ 100 m2 et d’un profil plutôt urbain », décrit Alexis Berreby.
La pharmacie convoitée devra par ailleurs détenir un potentiel de réagencement pour intégrer les concepts de l’enseigne, dont les 200 produits à la marque fabriqués par le laboratoire Céora, filiale du groupement.
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