Lancé il y a tout juste un an, le plan national d’action de promotion des médicaments génériques montre certains signes d’efficacité, selon un rapport d’évaluation de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS). « Sur les dix premiers mois de 2015, la part du répertoire a augmenté de 2,1 % par rapport à la moyenne constatée en 2014 », notent les auteurs du rapport.
Cette hausse, qui est encore loin des 5 points visés par l’objectif du plan triennal 2015-2017, est cependant jugée encourageante pour l’IGAS, puisque le répertoire des génériques représente 42,9 % du marché en volume des médicaments délivrés en ville. Si ce taux est la principale progression chiffrée diffusée par le rapport, l’IGAS ne se félicite pas moins de nombreuses autres avancées.
Celles-ci concernent avant tout une meilleure coordination ville-hôpital grâce à la création d’un groupe de travail pour les achats de médicaments. Cette meilleure coordination s’est vérifiée par l’inscription de la conciliation médicamenteuse dans la loi de modernisation du système de santé et par l’utilisation des logiciels d’aide à la prescription (LAP) en consultation externe.
Le renforcement du rôle du pharmacien est également inscrit au rang des diverses actions en cours, une charte ayant été signée, entre autres, par l’Académie de pharmacie et la Conférence des doyens. Tout comme les futurs médecins et les autres professionnels de santé, les étudiants en pharmacie se verront proposer un module de formation.
De manière générale, le générique devrait gagner une nouvelle visibilité dans les prochains mois, le ministère de la Santé et l’assurance-maladie préparant une nouvelle campagne d’information d’ici à la fin du deuxième semestre 2016.
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