Le groupe du clopidogrel (Plavix) est toujours sous la menace d’un TFR au 2 janvier 2017, a-t-il été rappelé aux syndicats d’officinaux à l’occasion de la dernière Commission paritaire nationale (CPN) qui s’est tenue hier. Un sujet déjà évoqué lors d’une récente réunion du Comité de suivi des génériques.
Ce serait un « nouveau coup sévère porté à l’économie du réseau », s’inquiète la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) pour qui « cette mise sous TFR réduirait à la fois la rémunération réglementée de 15 millions d’euros et, de manière significative, le montant de la ROSP génériques ». Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), estime, lui, qu’appliquer un TFR dans ce groupe irait à l’encontre d’une politique cohérente de développement du générique.
Les syndicats demandent donc l’abandon pur et simple de ce TFR. Mais pas sûr qu’ils soient entendus. Afin de pousser les pouvoirs publics à revenir sur leur décision, ils appellent à l’engagement de tous pour franchir la barre des 80 % requis. « Il faut faire le nécessaire pour éviter ce danger », affirme Gilles Bonnefond, tout en soulignant que la tâche n’est pas aisée pour les pharmaciens.
En effet, « le taux de mentions NS sur cette molécule est 2,5 fois supérieur au taux moyen de NS rencontré pour les autres », explique le président de l’USPO. « Nos efforts ont permis, entre décembre 2014 et décembre 2015, de faire passer le taux de substitution de 76,3 % à 78,2 % », indique pour sa part la FSPF. « En dépit des difficultés que nous connaissons tous sur la substitution du clopidogrel, il nous reste moins de neuf mois de mobilisation pour dépasser le taux de 80 % de substitution », insiste l’organisation présidée par Philippe Gaertner.
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