Réactions aiguës.
L’usage de cannabinoïdes peut induire des troubles psychiques et mnésiques Une faible réduction de l’activité psychomotrice peut être observée jusqu’à 24 heures après l’administration de THC. Son également décrits : sécheresse de la bouche, myorelaxation, tachycardie, hypotension orthostatique avec vertiges, céphalées. Ces effets cèdent rapidement à la poursuite du traitement. Étant dose-dépendants, il est conseillé d’augmenter progressivement la posologie.
Usage chronique.
Le développement d’une tolérance est décrit pour les effets psychiques et psychomoteurs, les effets cardiocirculatoires et hormonaux. L’usage médical du cannabis ou de dérivés ne risque pas plus d’induire de dépendance que celui d’un opioïde. Les symptômes de sevrage (nervosité, salivation, troubles digestifs, anxiété, etc.) n’ont pas été décrits chez les patients traités à long terme lorsque le traitement est interrompu. Par précaution, l’arrêt doit être progressif. L’apparition de signes d’allure psychotique pourrait éventuellement être observée chez des sujets vulnérables à l’action psychoactive du THC.
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