L’asthme évolue de façon plus ou moins silencieuse : il n’est évident que lors des épisodes paroxystiques (« crises ») associé à une obstruction bronchique aiguë mais il peut toutefois être révélé par la persistance d’une toux sèche (ou, rarement, productive), notamment chez l’enfant, en cas d’asthme nocturne ou d’asthme d’effort.
L’exacerbation survient parfois de façon inattendue, mais elle est le plus souvent précédée d’une période de perte de contrôle de durée variable avec apparition de signes suggestifs : dyspnée d’effort, toux, réveils nocturnes, oppression thoracique, etc. Elle peut toutefois s’observer chez tout sujet asthmatique, même contrôlé ou ayant simplement un asthme persistant léger.
Durant généralement quelques heures et volontiers vespérale ou nocturne, la crise se traduit par une dyspnée qu’accompagnent une toux sèche et des sifflements respiratoires (sibilances), sur fond d’oppression thoracique et elle se conclut par l’émission d’expectorats visqueux. La dyspnée est parfois continue, notamment lorsque la maladie évolue depuis des années hors contrôle thérapeutique.
La formation de bouchons muqueux bronchiques réduisant la ventilation entraîne l’affaissement des alvéoles pulmonaires (atélectasie) dans une zone plus ou moins étendue, à l’origine d’une hypoxémie. Un épanchement d’air dans la cavité pleurale (pneumothorax) ou dans le médiastin (pneumomédiastin) complique parfois une crise violente.
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