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Toutes les armes contre les rhumes

Publié le 13/12/2010

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Foulards, bonnets, gros pulls… en dépit de ces protections en période hivernale rien ne semble empêcher la survenue d’une congestion nasale. La sensation de nez bouché rend la respiration très difficile et pour retrouver un confort respiratoire, il existe un grand choix de solutions, des plus traditionnelles aux plus novatrices. Promenade dans votre rayon conseil pour vous aider à apporter les réponses adaptées.

Le nettoyage des fosses nasales doit être un réflexe bebe eau orl maman femme
Crédit photo : BURGER/PHANIE

Ls vieux remèdes de grand-mère ont encore leur utilité
Crédit photo : PHANIE

LES TROIS PHASES d’un rhume sont la phase d’installation sèche avec picotement et prurit nasopharyngés, éternuements, puis la phase catarrhale caractérisée par l’obstruction nasale et un écoulement clair et abondant et enfin, la phase mucopurulente où les sécrétions s’épaississent. L’évolution est généralement bonne en l’absence de complications.

Les solutions qui ferment la porte au nez.

Le nettoyage des fosses nasales est le premier réflexe à avoir pour débarrasser le nez des mucosités gênantes : sérum physiologique et solutions d’eau de mer isotoniques pour des lavages quotidiens, ou hypertoniques pour décongestion rapide par effet osmotique en cas de nez bouché, solutions enrichies en sels minéraux et oligo-éléments adaptés à certains terrains (Physiomer, Stérimar, Humer, Fluimer, Actisoufre…). Par souci d’hygiène, les présentations multidoses ne doivent pas être utilisées par plusieurs personnes (existence d’embouts personnalisés). Après le lavage, certains laboratoires proposent d’utiliser un spray contenant une solution filmogène à base de polyols, comme la cellulose, à pH acide (Humex Reflex Rhume Défense, Vicks Première Défense). Exit les microbes ! La solution se dépose sur les muqueuses nasales et forme une pellicule protectrice empêchant la pénétration des micro-organismes à la posologie de deux à trois pulvérisations dans chaque narine, quatre fois par jour (contre-indication avant l’âge de 12 ans). Le roll-on Hynaldoz se comporte comme un patch respiratoire antibactérien, antiseptique et purifiant en maintenant des huiles essentielles et des actifs protecteurs au contact du nez et sur le contour des narines. Ces produits sont indiqués préventivement en cas de risque d’exposition au virus du rhume présent dans l’entourage (bus, gares, aéroports lieux de travail…) ou dès les premiers symptômes (éternuements, picotements).

Les grands classiques du répertoire anti-rhume.

Vasoconstricteurs et antihistaminiques interviennent aux différentes phases de l’évolution du rhume pour empêcher les complications. Ils sont symptomatiques et ont pour effets de diminuer l’encombrement du nez et la rinorrhée, d’agir contre l’inflammation, et de désinfecter les fosses nasales.

Les vasoconstricteurs sympathomimétiques oraux de type pseudo-éphédrine traitent la congestion nasale. Ils facilitent la respiration en cas de nez bouché (Anadvil rhume, Dolirhume, Humex Rhume, Nurofen rhume, Rhumagrip, Vicks rhume). Les antihistaminiques oraux ont un effet favorable sur l’éternuement, la rhinite et les démangeaisons nasales (Ergix rhume, gamme Fervex, Rhinofébral). Vasoconstricteurs et antihistaminiques sont parfois associés dans la même spécialité (Actifed rhume, Actifed jour et nuit, Humex rhume). Les désinfectants locaux en gouttes nasales (Nostril, Humex, Biocidan, Euvanol, Rhinédrine, Mucorhine…) évitent le développement des germes et l’écoulement purulent. Les préparations locales type pommades HEC ou Homéoplasmine sont souvent conseillées pour atténuer l’assèchement du nez et les croûtes. La synergie phyto-minérale est également mise à profit dans la prévention des rhumes et rhinopharyngites au travers de la formule de Ergyrhino (Nutergia).

De l’inhalation aux patchs.

Vieux remède de grand-mère, les inhalations chaudes n’ont rien perdu de leur efficacité : elles décongestionnent les sinus, stimulent la production et le drainage des sécrétions et exercent une action balsamique et antiseptique (Aromasol, Balsolène, Balsofulmine, Esculape, Pérubore, Calyptol inhalant, Dolirhume aux huiles essentielles).

Révolution en 1982 : le « Rhinotherme » une machine à guérir le rhume conçue comme un appareil de thermothérapie par inhalation débarque, mais malgré sa conception simple et sûre le succès tant clinique que commercial n’est pas au rendez-vous. Décidément, on n’a encore rien inventé de mieux que les inhalateurs en plastique ou les bols d’eau chaude recommandés par nos mamies… Les enrhumés pressés préféreront les inhalateurs de poche, très pratiques ils permettent d’aseptiser et de dégager le nez à tout moment de la journée. Ceux qui ont des difficultés à bien dormir, peuvent soulager leur nez obstrué à l’aide de bandelettes de dilatation, en plastique souple à effet ressort, qui dégagent les fosses nasales de façon naturelle et mécanique : le passage de l’air est facilité et l’amélioration de la respiration est immédiate (Respir’Activ), celle du sommeil aussi ! Autre solution naturelle, les patchs imprégnés de substances décongestionnantes qui se placent à proximité du lit ou sur les vêtements (Arko Respir).

› CHRISTINE NICOLET