Est-il vrai que certaines personnes sont plus exposées que d’autres à souffrir d’une tendinite ?
C’est exact. Les personnes les plus à risque sont représentées par les sportifs en général (excès d’entraînement, effort ou compétition sportive sans échauffement suffisant, accidents…), les hommes, les femmes en période de ménopause, les sujets en surpoids, les personnes vieillissantes (avec l’âge les tendons perdent de leur élasticité et l’efficacité des réflexes diminue), les personnes ayant des troubles de la posture ou de la statique, comme des pieds creux ou des pieds plats ou encore des genoux « en X » et les sujets atteints de certaines anomalies métaboliques comme la goutte ou d’un rhumatisme inflammatoire.
Les statistiques enseignent que les plus de 35 ans sont majoritairement exposés aux tendinites, alors que les 15 à 24 ans sont plus exposés aux entorses.
Je fais de la course à pied et suis sujet aux tendinites, que puis-je faire ?
Il est essentiel de bien choisir ses chaussures, de toujours pratiquer un échauffement progressif, suffisamment prolongé (au moins 10 minutes), adapté à chaque type de sport et complété par des étirements et des assouplissements afin de préparer les muscles et les articulations (l’idéal est qu’il devienne un automatisme, une sorte de rituel précédent l’effort), d’éviter les efforts trop intenses et trop prolongés, d’éviter des efforts physiques violents à froid et de se méfier des impacts accidentels.
Il faut également veiller à une bonne hydratation de l’organisme, avant, pendant et après l’effort et ne pas oublier les nécessaires étirements à l’issue de la séance sportive (plus précisément, on conseille des exercices de contraction, de relâchement et d’étirement, très efficaces pour aider à prévenir les problèmes tendineux et musculaires).
Enfin, la plus grande vigilance s’impose en cas de malformations légères, congénitales ou acquises.
Pour quelle raison faut-il appliquer de la glace sur une entorse
D’abord pour diminuer la douleur, mais aussi l’œdème ainsi que pour son action anti-inflammatoire. Le froid limite aussi l’épanchement sanguin. Pour un maximum d’efficacité, il est recommandé d’appliquer le froid le plus précocement possible, en évitant absolument de mettre de la glace directement en contact avec la peau ce qui risquerait d’entraîner des brûlures.
La solution la plus efficace consiste à appliquer un pack cryogène moulé sur l’articulation. À défaut, on peut recourir à une vessie de glace, voire une serviette trempée au préalable dans de l’eau glacée. À la phase initiale, on recommande de pratiquer de telles applications de froid pendant 15 à 20 minutes toutes les 2 heures, puis d’espacer celles-ci à 4 par jour.
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