L’approche diagnostic est fondée sur les données de l’interrogatoire quant aux circonstances de l’accident et sur l’examen clinique. C’est ainsi que le médecin prendra en considération les circonstances de survenue de la lésion, l’existence éventuelle d’une tuméfaction et réalisera un examen approfondi de l’articulation et identifiera la localisation précise de la douleur.
S’agissant d’une entorse, le médecin déterminera en priorité s’il s’agit d’une entorse bénigne ou grave. Les signes de gravité à rechercher sont représentés par l’existence d’un craquement ou d’une sensation de déchirure au moment du traumatisme, la présence d’un hématome (notamment en « œuf de poule », évocateur d’une possible fracture), la notion d’une douleur extrêmement vive (pouvant entraîner une syncope), des ecchymoses apparaissant rapidement, en quelques heures et une insomnie la nuit suivant l’accident. Cela étant, il faut savoir que tous ces critères peuvent être pris en défaut et qu’une articulation hyperalgique peut très bien correspondre à une entorse bénigne et, à l’inverse, une entorse grave peut se présenter comme un traumatisme bénin.
Les radiographies (radio standard, IRM ou scanner, voire échographie) ne sont pas indispensables dans la plupart des cas au stade initial, mais seulement en cas de signes de gravité (évoquant notamment une fracture) ou dans un second temps.
Une rupture de tendon relève de la chirurgie. Enfin, soulignons que toute entorse survenant chez un enfant doit conduire à une consultation médicale.
Article précédent
Les questions à l’officine
Les traitements
Rappel physiopathologique
Les mots du client
Les questions à l’officine
Chez le médecin
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques