Le diagnostic de kératose actinique est aisé. L’épaississement de la couche cornée de l’épiderme forme des papules sèches, de quelques millimètres à près d’un centimètre de diamètre, volontiers confluentes, de couleur rosée voire franchement érythémateuses, parfois pigmentées et/ou enflammées, généralement recouvertes de squames voire lichénifiées. Elles sont entourées d’une peau qui, bien qu’apparemment saine, est génétiquement altérée et peut révéler une élastose solaire (ex : télangiectasies, hyperpigmentation couperosée ou décoloration jaune).
Les lésions, en règle multiples, siègent avant tout sur le crâne (le cuir chevelu étant fortement exposé en cas d’alopécie androgénique), le visage (nez), le cou, le torse, les épaules et le dos des mains. Une présentation particulière affecte les lèvres : cette kératose est alors dite « chéilite actinique » (voir encadré).
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