Les produits de parapharmacie représentent l’ensemble des produits commercialisés à l’officine et vendus sans prescription. Ils ne font pas partie du monopole pharmaceutique. Vendus majoritairement à l’officine, ils le sont aussi dans les parapharmacies (Leclerc, Carrefour, Auchan et autres parapharmacies) et également sur internet. La vente en ligne représenterait aujourd’hui en France 2 % du marché.
Produits en ligne
L’ensemble des sites internet présentent globalement plusieurs sections correspondantes aux produits de dermocosmétiques, d’hygiène, d’hygiène et soin de bébé, de maquillage, compléments alimentaires et autres produits diététiques et de confort…
Des sites de formes différentes
Les sites adossés à une officine de pharmacie physique, sont accrédités par l’Autorité Régionale de Santé (ARS) et déclarés auprès de l’Ordre des Pharmaciens. Ces pharmacies en ligne respectent les règles de la déontologie et contiennent les coordonnées de l’ANSM et un lien vers les sites de l’Ordre et du ministère de la Santé. Ils sont également habilités à délivrer des médicaments vendus sans ordonnance (OTC).
Du côté du consommateur, ces sites sont reconnaissables grâce au logo commun à tous les États membres de l’union européenne. Les coordonnées du pharmacien y sont indiquées de façon à pouvoir le contacter pendant les horaires d’ouverture.
Le paiement est sécurisé (CB, visa, Mastercard, PayPal) et la confidentialité préservée.
La commande peut être retirée au comptoir de la pharmacie ou bien être livrée à domicile (colissimo).
Certains sites regroupant plusieurs pharmacies sur des plateformes internet. Créée en 2012, la plateforme www.1001pharmacies.com se positionne en leader de ce type de site, regroupant en 2015, plus de 600 officines partenaires. Hébergée par le site www.doctissimo.fr, la plateforme www.doctipharma.fr regroupe, elle, une soixantaine de pharmacies françaises.
Des sites comparateurs de prix sont également disponibles, tels Unooc ou http://voicipharma.fr.
Le cyber-consommateur
Les habitudes de consommations évoluent et l’usage d’internet s’est largement répandu à tous les champs de consommations, dont les produits de parapharmacie. Le cyber-consommateur paraît si heureux de réaliser des économies sur le prix d’achat de ses produits ! L’est-il également de faire l’économie des conseils prodigués par son pharmacien ?
Tout est relatif ! Comme dirait un génie célèbre. Si la crème pour les mains choisie arbitrairement sur le site internet n’est pas idéale, ce n’est pas bien grave. Mais si le rhume que l’on pense gérer tout seul évolue en bronchite ou si la dermatose du plus jeune s’aggrave, c’est une tout autre histoire.
Comme tout ce qui touche à la santé, l’échange humain de qualité demeure une valeur sûre. S’il se peut que l’utilisation du Web comme canal de distribution ouvre des perspectives de relance de l’activité officinale, espérons qu’elle ne ferme pas le dialogue fructueux patient-pharmacien…
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