Zones d’injection de l’insuline

Publié le 10/01/2013
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- Bras : parties latérales ou arrières, mais pas à l’intérieur.

- Abdomen : en laissant une distance de 2,5 cm (équivalent d’un pouce) autour du nombril.

À savoir : bien que l’injection au niveau de l’abdomen ne soit pas contre-indiquée chez la femme enceinte, il est recommandé d’utiliser les autres régions.

- Cuisses : au niveau des zones antérieures et externes. L’intérieur des cuisses doit être évité en raison de sa richesse vasculaire.

- Fesses : au niveau des régions supéroexternes.

Il est conseillé d’injecter les insulines ultrarapides ou rapides au niveau de l’abdomen ou des bras, les insulines semi-lentes ou lentes au niveau des cuisses ou des fesses.

Précautions à prendre lors de maladies bénignes ou de circonstances particulières.

En cas, par exemple de rhume, grippe ou gastro-entérite, on peut conseiller au patient sous insulinothérapie de :

- Mesurer plus fréquemment sa glycémie.

- Continuer à s’injecter son traitement insulinique si l’appétit n’est pas affecté.

- Multiplier les collations si l’appétit est diminué, puis de reprendre l’alimentation habituelle dès que possible. En cas d’impossibilité de manger des aliments solides, les remplacer par des liquides ou des aliments « mous » renfermant des glucides, comme des jus de fruits, pâtes de fruits, yaourts, soupe aux pâtes alimentaires ou au riz…

- Boire suffisamment d’eau cours de la journée pour éviter de se déshydrater, notamment en cas de gastroentérite.

- S’abstenir d’activité physique si la glycémie est supérieure à 14 mmol/L (2,52 g/L) avec présence de corps cétoniques. La prudence s’impose si la glycémie est supérieure à 17 mmol/L (3,06 g/L) sans corps cétoniques.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2972