Vigilance requise

Publié le 10/01/2013
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Contre-indications.

Il s’agit essentiellement d’un état hypoglycémique et d’une hypersensibilité au produit.

Effets indésirables.

Les trois principaux effets indésirables, sont représentés par l’hypoglycémie (seuil théorique de glycémie égale ou inférieure à 0,5 g/L), la prise de poids et les lipodystrophies.

Attention : le coma hypoglycémique est un coma d’installation brutale, agité, avec de possibles convulsions.

La prise de poids sous insulinothérapie est variable d’un patient à l’autre, en moyenne de 4 à 5 kg, mais avec des variations qui peuvent être importantes.

Les lipodystrophies sont des anomalies (creux ou bosse) du tissu adipeux sous-cutané. Elles sont provoquées par des injections d’insuline répétées au même endroit et sont à l’origine d’une résorption irrégulière et imprévisible de l’insuline (instabilité glycémique).

Les interactions médicamenteuses.

Celles-ci concernent essentiellement l’impact d’autres médicaments sur la glycémie ou sur les capacités de l’organisme à réagir à l’hypoglycémie.

C’est ainsi que les bêta-2 mimétiques, les glucocorticoïdes, le danazol, la chlorpromazine (à forte dose), les diurétiques, les estrogènes et les progestatifs, tendent à augmenter le niveau de la glycémie, tandis que les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) peuvent majorer l’effet hypoglycémiant de l’insuline et que les bêtabloquants exposent au risque de masquer certains symptômes de l’hypoglycémie, comme la tachycardie et les palpitations. Rappelons qu’une forte consommation d’alcool majore la réaction hypoglycémique en freinant les réactions compensatrices.

Les analogues de la somatostatine, quant à eux, sont susceptibles d’exercer ces deux types d’effets en facilitant l’hypo ou l’hyperglycémie.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2972