Contre-indications (en dehors de la grossesse et de l’allaitement)
La buprénorphine est contre-indiquée dans les insuffisances hépatiques ou respiratoires sévères, en cas d’intoxication alcoolique ou de delirium tremens, ainsi qu’en association avec la méthadone ou les antalgiques morphiniques de palier 3. La méthadone est contre-indiquée en cas d’insuffisance respiratoire grave ; des précautions particulières s’imposent en cas d’asthme, d’insuffisance rénale ou hépatique, d’insuffisance thyroïdienne ou surrénalienne et d’hypertrophie prostatique.
Le disulfirame présente de nombreuses contre-indications : rénales, hépatiques, neurologiques et cardiovasculaires.
Le nalméfène est contre-indiqué chez les patients prenant des analgésiques opioïdes, ou ayant des antécédents récents de dépendance aux opioïdes, des symptômes aigus de sevrage aux opiacés ou pour lesquels une consommation récente est suspectée.
La naltrexone ne doit pas être utilisée en cas d’insuffisance hépatocellulaire ou de prises d’opiacés (y compris les traitements de substitution).
Le bupropion est contre-indiqué en cas d’épilepsie (également en association à des médicaments abaissant le seuil épileptogène), de troubles bipolaires, de sevrage alcoolique.
Effets indésirables (liste non exhaustive)
Baclofène : somnolence, fatigue, vertiges souvent transitoires.
Buprénorphine : céphalées, vertiges, hypotension orthostatique, insomnie, somnolence, asthénie, constipation, nausées/vomissements, sudation. Risque de syndrome de sevrage en cas de prise après un agoniste complet (héroïne, méthadone). Inefficacité des antalgiques opiacés mineurs. Risque de décès en cas d’association avec l’alcool et/ou les benzodiazépines.
Bupropion : insomnie, convulsions, allergies cutanées, dépression.
Disulfirame : effet antabuse avec l’alcool (bouffées congestives du visage, nausées et vomissements, sensation de malaise, tachycardie, hypotension), gastralgies, diarrhées, goût métallique dans la bouche, somnolence et fatigue en début de traitement, céphalées.
Méthadone : euphorie, vertiges, somnolence, nausées/vomissements, constipation, sueurs abondantes, difficultés à uriner, œdèmes à l’initiation du traitement ; par la suite, les seuls effets indésirables persistant sont des sueurs abondantes, des nausées et une constipation.
Nalméfène : nausées, sensations vertigineuses, insomnies, céphalées.
Naltrexone : insomnie, anxiété, crampes, douleurs abdominales, nausées/vomissements, fatigue, douleurs articulaires ou musculaires, céphalées.
Nicotine : sous-dosage (troubles de l’humeur, insomnie, irritabilité, anxiété, difficultés de concentration, fébrilité) ou surdosage (nausées, palpitations, vertiges, céphalées, troubles du sommeil, diarrhées, bouche pâteuse, sensation d’avoir trop fumé).
Varénicline : nausées en début de traitement, rêves anormaux, humeur dépressive (l’administration doit alors être immédiatement interrompue).
Les interactions médicamenteuses
Buprénorphine : association déconseillée avec l’alcool (majoration de la sédation), la naltrexone (syndrome de sevrage), les antalgiques morphiniques de palier 2 (diminution de l’effet antalgique), les benzodiazépines (risque de dépression respiratoire sévère).
Bupropion : attention à la prise concomitante d’autres médicaments métabolisés par le cytochrome CYP2D6.
Disulfirame : risque de bouffées délirantes et d’état confusionnel avec les imidazolés et d’augmentation de l’effet des antivitamines K.
La naltrexone inhibe l’activité des antalgiques opiacés. Chez les alcooliques toxicomanes aux opiacés, un intervalle minimum de 7 jours doit être respecté entre le début du traitement et la dernière prise de substance opiacée (10 jours pour la méthadone. Une administration intempestive de ce médicament avant ce délai provoquerait un état de manque douloureux et irréversible pendant au moins 24 heures.
Méthadone : ne pas associer à des médicaments allongeant l’intervalle QT. Prudence avec les inducteurs enzymatiques (diminution des effets de la méthadone) et les autres dépresseurs du système nerveux central.
La buprénorphine est contre-indiquée dans les insuffisances hépatiques ou respiratoires sévères, en cas d’intoxication alcoolique ou de delirium tremens, ainsi qu’en association avec la méthadone ou les antalgiques morphiniques de palier 3. La méthadone est contre-indiquée en cas d’insuffisance respiratoire grave ; des précautions particulières s’imposent en cas d’asthme, d’insuffisance rénale ou hépatique, d’insuffisance thyroïdienne ou surrénalienne et d’hypertrophie prostatique.
Le disulfirame présente de nombreuses contre-indications : rénales, hépatiques, neurologiques et cardiovasculaires.
Le nalméfène est contre-indiqué chez les patients prenant des analgésiques opioïdes, ou ayant des antécédents récents de dépendance aux opioïdes, des symptômes aigus de sevrage aux opiacés ou pour lesquels une consommation récente est suspectée.
La naltrexone ne doit pas être utilisée en cas d’insuffisance hépatocellulaire ou de prises d’opiacés (y compris les traitements de substitution).
Le bupropion est contre-indiqué en cas d’épilepsie (également en association à des médicaments abaissant le seuil épileptogène), de troubles bipolaires, de sevrage alcoolique.
Effets indésirables (liste non exhaustive)
Baclofène : somnolence, fatigue, vertiges souvent transitoires.
Buprénorphine : céphalées, vertiges, hypotension orthostatique, insomnie, somnolence, asthénie, constipation, nausées/vomissements, sudation. Risque de syndrome de sevrage en cas de prise après un agoniste complet (héroïne, méthadone). Inefficacité des antalgiques opiacés mineurs. Risque de décès en cas d’association avec l’alcool et/ou les benzodiazépines.
Bupropion : insomnie, convulsions, allergies cutanées, dépression.
Disulfirame : effet antabuse avec l’alcool (bouffées congestives du visage, nausées et vomissements, sensation de malaise, tachycardie, hypotension), gastralgies, diarrhées, goût métallique dans la bouche, somnolence et fatigue en début de traitement, céphalées.
Méthadone : euphorie, vertiges, somnolence, nausées/vomissements, constipation, sueurs abondantes, difficultés à uriner, œdèmes à l’initiation du traitement ; par la suite, les seuls effets indésirables persistant sont des sueurs abondantes, des nausées et une constipation.
Nalméfène : nausées, sensations vertigineuses, insomnies, céphalées.
Naltrexone : insomnie, anxiété, crampes, douleurs abdominales, nausées/vomissements, fatigue, douleurs articulaires ou musculaires, céphalées.
Nicotine : sous-dosage (troubles de l’humeur, insomnie, irritabilité, anxiété, difficultés de concentration, fébrilité) ou surdosage (nausées, palpitations, vertiges, céphalées, troubles du sommeil, diarrhées, bouche pâteuse, sensation d’avoir trop fumé).
Varénicline : nausées en début de traitement, rêves anormaux, humeur dépressive (l’administration doit alors être immédiatement interrompue).
Les interactions médicamenteuses
Buprénorphine : association déconseillée avec l’alcool (majoration de la sédation), la naltrexone (syndrome de sevrage), les antalgiques morphiniques de palier 2 (diminution de l’effet antalgique), les benzodiazépines (risque de dépression respiratoire sévère).
Bupropion : attention à la prise concomitante d’autres médicaments métabolisés par le cytochrome CYP2D6.
Disulfirame : risque de bouffées délirantes et d’état confusionnel avec les imidazolés et d’augmentation de l’effet des antivitamines K.
La naltrexone inhibe l’activité des antalgiques opiacés. Chez les alcooliques toxicomanes aux opiacés, un intervalle minimum de 7 jours doit être respecté entre le début du traitement et la dernière prise de substance opiacée (10 jours pour la méthadone. Une administration intempestive de ce médicament avant ce délai provoquerait un état de manque douloureux et irréversible pendant au moins 24 heures.
Méthadone : ne pas associer à des médicaments allongeant l’intervalle QT. Prudence avec les inducteurs enzymatiques (diminution des effets de la méthadone) et les autres dépresseurs du système nerveux central.
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