Les quatre principes fondamentaux de la chimiothérapie anticancéreuse dérivent des lois dites de Skipper :
- La sensibilité, à l’action des médicaments cytotoxiques, concerne essentiellement les cellules en cycle de division ;
- Le taux de destruction cellulaire dépend de la dose et de l’intervalle entre les administrations ;
- L’efficacité des médicaments est décroissante (logarithmique) avec la réduction des doses ;
- La recroissance de la population cellulaire tumorale est favorisée par l’augmentation des intervalles entre les traitements.
Principales indications (quelques exemples) :
- Anagrélide : thrombocytopénie essentielle.
- Capécitabine : cancer colorectal métastatique, traitement adjuvant du cancer du côlon, cancer gastrique avancé (en association à un sel de platine), cancer du sein localement avancé ou métastatique (en association au docétaxel).
- Étoposide : carcinomes embryonnaires du testicule, cancers bronchiques à petites cellules, choriocarcinomes placentaires, cancers du sein, lymphomes malins hodgkiniens et non hodgkiniens, leucémies aiguës.
- Evérolimus : cancers du sein ou du rein métastatiques, tumeurs neuro-endocrines.
- Idarubicine : leucémie aiguë myéloblastique, non hyperleucocytaire, chez les sujets de plus de 60 ans.
- Melphalan : cancer de l’ovaire, myélome multiple, cancer du sein.
- Méthotrexate : leucémies aiguës.
- Pipobroman et ruxolitinib : maladie de Vaquez.
- Pomalidomide : myélome multiple.
- Topotécan : cancer bronchique à petites cellules.
- Inhibiteurs de l’aromatase : cancers du sein avancé ou invasif à récepteurs hormonaux positifs chez la femme ménopausée.
- Anti-androgènes : cancers de la prostate.
- Inhibiteurs de tyrosine-kinase :
. Crizotinib, erlotinib, géfitinib : cancer du poumon non à petites cellules.
. Dasatinib, nilotinib : leucémie myéloïde chronique en phase chronique.
. Imatinib : leucémie myéloïde chronique avec chromosome Philadelphie, tumeurs stromales gastro-intestinales malignes, syndromes myélodysplasiques/myéloprolifératifs, leucémie à éosinophiles.
. Pazopanib : cancer du rein avancé, sarcomes des tissus mous.
. Ponatinib : leucémie lymphoïde chronique, leucémie aiguë lymphoblastique.
. Sorafénib : carcinome hépatocellulaire, carcinome rénal avancé
- Sunatinib : cancer avancé du rein, carcinome hépatocellulaire, tumeurs neuroendocrines du pancréas, tumeurs stromales gastro-intestinales malignes.
- Navelbine : cancer du sein métastatique, cancer du poumon non à petites cellules
- Vémurafénib : mélanomes non résécables ou métastatiques avec mutation BRAF V600.
Les anti-hormones (anti-estrogènes, inhibiteurs de l’aromatases…) sont utilisés dans le cancer du sein hormono-sensible de la femme ménopausée.
- La sensibilité, à l’action des médicaments cytotoxiques, concerne essentiellement les cellules en cycle de division ;
- Le taux de destruction cellulaire dépend de la dose et de l’intervalle entre les administrations ;
- L’efficacité des médicaments est décroissante (logarithmique) avec la réduction des doses ;
- La recroissance de la population cellulaire tumorale est favorisée par l’augmentation des intervalles entre les traitements.
Principales indications (quelques exemples) :
- Anagrélide : thrombocytopénie essentielle.
- Capécitabine : cancer colorectal métastatique, traitement adjuvant du cancer du côlon, cancer gastrique avancé (en association à un sel de platine), cancer du sein localement avancé ou métastatique (en association au docétaxel).
- Étoposide : carcinomes embryonnaires du testicule, cancers bronchiques à petites cellules, choriocarcinomes placentaires, cancers du sein, lymphomes malins hodgkiniens et non hodgkiniens, leucémies aiguës.
- Evérolimus : cancers du sein ou du rein métastatiques, tumeurs neuro-endocrines.
- Idarubicine : leucémie aiguë myéloblastique, non hyperleucocytaire, chez les sujets de plus de 60 ans.
- Melphalan : cancer de l’ovaire, myélome multiple, cancer du sein.
- Méthotrexate : leucémies aiguës.
- Pipobroman et ruxolitinib : maladie de Vaquez.
- Pomalidomide : myélome multiple.
- Topotécan : cancer bronchique à petites cellules.
- Inhibiteurs de l’aromatase : cancers du sein avancé ou invasif à récepteurs hormonaux positifs chez la femme ménopausée.
- Anti-androgènes : cancers de la prostate.
- Inhibiteurs de tyrosine-kinase :
. Crizotinib, erlotinib, géfitinib : cancer du poumon non à petites cellules.
. Dasatinib, nilotinib : leucémie myéloïde chronique en phase chronique.
. Imatinib : leucémie myéloïde chronique avec chromosome Philadelphie, tumeurs stromales gastro-intestinales malignes, syndromes myélodysplasiques/myéloprolifératifs, leucémie à éosinophiles.
. Pazopanib : cancer du rein avancé, sarcomes des tissus mous.
. Ponatinib : leucémie lymphoïde chronique, leucémie aiguë lymphoblastique.
. Sorafénib : carcinome hépatocellulaire, carcinome rénal avancé
- Sunatinib : cancer avancé du rein, carcinome hépatocellulaire, tumeurs neuroendocrines du pancréas, tumeurs stromales gastro-intestinales malignes.
- Navelbine : cancer du sein métastatique, cancer du poumon non à petites cellules
- Vémurafénib : mélanomes non résécables ou métastatiques avec mutation BRAF V600.
Les anti-hormones (anti-estrogènes, inhibiteurs de l’aromatases…) sont utilisés dans le cancer du sein hormono-sensible de la femme ménopausée.
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Anti Herpès
Anti grippe
Vigilance requise
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