Contre-indications absolues (hors grossesse et allaitement)
Metformine : acidocétose, insuffisance hépatocellulaire, alcoolisme, insuffisance rénale un débit de filtration glomérulaire inférieur à 30 ml/min, affections aiguës susceptibles d’altérer la fonction rénale (déshydratation, infections graves, injections de produits de contrastes iodés), infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque ou respiratoire.
Sulfamides et répaglinide : insuffisance rénale ou hépatique sévère, coma diabétique, acidocétose.
Acarbose et miglitol : maladies inflammatoires du côlon, troubles importants de la digestion ou de l’absorption, insuffisance rénale sévère.
Effets indésirables
Metformine : effets indésirables gastro-intestinaux (dose-dépendants), que l’on peut minimiser en prenant soin de l’absorber durant les repas. Une acidose lactique est son effet indésirable (rare) le plus grave, avec une mortalité de l’ordre de 50 % (le risque d’acidose lactique est faible avec la metformine seule, mais augmente si une autre cause de dysfonction mitochondriale aiguë est associée : insuffisance rénale, insuffisance hépatique, toute hypoxie oui état de choc).
Sulfamides et glinides : risque d’hypoglycémie prolongée (attention aux patients âgés, aux personnes exerçant un métier à risque ainsi qu’à faire un exercice physique intense sans réduction de la posologie), de nausées/vomissements, de prise de poids ou de troubles sanguins (anémie).
Certaines gliptines (saxigliptine) exposeraient à un risque d’hypersensibilité grave se traduisant par des œdèmes (gonflements) et, dans les cas les plus graves, par un choc anaphylactique, ainsi qu'à un risque de pancréatite aiguë.
Analogues du GLP-1 : nausées/vomissements (essentiellement en début de traitement), diminution de l'appétit, digestion difficile, constipation, ballonnements, reflux gastro-œsophagien, hypoglycémie (surtout en association à un sulfamide), fatigue.
Inhibiteurs des alpha-glucosidases : flatulences, douleurs abdominales, diarrhées ; surtout en début de traitement.
Les interactions médicamenteuses
Le risque d’acidose lactique avec la metformine est majoré par la prise d’alcool ; l’administration de metformine doit être suspendue avant l’injection de produits de contrastes iodés, et reprise seulement 48 heures après l’examen.
Le métabolisme des sulfamides est modifié par la prise concomitante d’inducteurs ou d’inhibiteurs des cytochromes P450 ; attention aux interactions possibles avec les anticoagulants oraux. Enfin, leur effet hypoglycémiant peut être majoré par la prise d’alcool.
Majoration du risque de la survenue d’angio-œdèmes, par réduction de l’activité de l’enzyme dipeptidyl peptidase 4 par les gliptine, chez les patients traités par inhibiteur de l’enzyme de conversion.
Metformine : acidocétose, insuffisance hépatocellulaire, alcoolisme, insuffisance rénale un débit de filtration glomérulaire inférieur à 30 ml/min, affections aiguës susceptibles d’altérer la fonction rénale (déshydratation, infections graves, injections de produits de contrastes iodés), infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque ou respiratoire.
Sulfamides et répaglinide : insuffisance rénale ou hépatique sévère, coma diabétique, acidocétose.
Acarbose et miglitol : maladies inflammatoires du côlon, troubles importants de la digestion ou de l’absorption, insuffisance rénale sévère.
Effets indésirables
Metformine : effets indésirables gastro-intestinaux (dose-dépendants), que l’on peut minimiser en prenant soin de l’absorber durant les repas. Une acidose lactique est son effet indésirable (rare) le plus grave, avec une mortalité de l’ordre de 50 % (le risque d’acidose lactique est faible avec la metformine seule, mais augmente si une autre cause de dysfonction mitochondriale aiguë est associée : insuffisance rénale, insuffisance hépatique, toute hypoxie oui état de choc).
Sulfamides et glinides : risque d’hypoglycémie prolongée (attention aux patients âgés, aux personnes exerçant un métier à risque ainsi qu’à faire un exercice physique intense sans réduction de la posologie), de nausées/vomissements, de prise de poids ou de troubles sanguins (anémie).
Certaines gliptines (saxigliptine) exposeraient à un risque d’hypersensibilité grave se traduisant par des œdèmes (gonflements) et, dans les cas les plus graves, par un choc anaphylactique, ainsi qu'à un risque de pancréatite aiguë.
Analogues du GLP-1 : nausées/vomissements (essentiellement en début de traitement), diminution de l'appétit, digestion difficile, constipation, ballonnements, reflux gastro-œsophagien, hypoglycémie (surtout en association à un sulfamide), fatigue.
Inhibiteurs des alpha-glucosidases : flatulences, douleurs abdominales, diarrhées ; surtout en début de traitement.
Les interactions médicamenteuses
Le risque d’acidose lactique avec la metformine est majoré par la prise d’alcool ; l’administration de metformine doit être suspendue avant l’injection de produits de contrastes iodés, et reprise seulement 48 heures après l’examen.
Le métabolisme des sulfamides est modifié par la prise concomitante d’inducteurs ou d’inhibiteurs des cytochromes P450 ; attention aux interactions possibles avec les anticoagulants oraux. Enfin, leur effet hypoglycémiant peut être majoré par la prise d’alcool.
Majoration du risque de la survenue d’angio-œdèmes, par réduction de l’activité de l’enzyme dipeptidyl peptidase 4 par les gliptine, chez les patients traités par inhibiteur de l’enzyme de conversion.
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Vigilance requise !
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Les nouveaux antiviraux directs anti-VHC
Inhibiteurs d’assemblage, de maturation et de libération
Anti Herpès
Anti grippe
Vigilance requise
Associations
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
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