La dépendance aux opiacés s’observe essentiellement dans un contexte d’usage d’héroïne, un dérivé de synthèse de la morphine (= diacétylmorphine) se présentant sous forme d’une poudre blanchâtre ou brunâtre. Elle s’injecte par voie intraveineuse mais elle peut aussi être « sniffée » ou fumée principalement par des usagers jeunes, en milieu festif, ou lors d’un usage ponctuel.
L’usager d’héroïne, considéré comme un patient et non plus comme un délinquant, bénéficie d’une politique de réduction des risques centrée sur l’accès à la substitution opiacée, aux seringues, aux centres de soins spécialisés (CSAPA) voire aux salles d’injection, favorisant l’alliance thérapeutique et l’entrée dans une filière de soins.
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Trajectoire de l’héroïnomane
Chez le médecin
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Opiacés de substitution
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