Gale et conseils.
Traiter l’environnement
Le sarcopte adulte peut survivre dans l’environnement 24 à 48 heures, les larves jusqu’à 5 jours et les œufs 10 jours. Il est conseillé de traiter le linge qui a été utilisé depuis moins de 72 heures en cas de gale commune et depuis moins de 10 jours en cas de gale profuse. Laver à 60°ce qui est lavable et isoler le reste (dans un sac hermétique si possible) ou utiliser un désinfectant antiparasitaire.
Traiter l’entourage
Il est vivement conseillé de traiter les personnes vivant au foyer et l’entourage proche, même s’ils ne présentent pas de symptôme, pour éviter une réinfestation.
Prévention
Un lavage des mains fréquent à l’eau et au savon est recommandé. Les solutions hydroalcooliques sont inefficaces. Couper suffisamment ses ongles, ne pas partager le linge de toilette.
Pou et conseils.
Traiter l’environnement
Le pou peut survivre jusqu’à 36 heures loin de son hôte, d’où l’intérêt de traiter l’environnement, notamment les écharpes, chapeaux, cagoules, peignes, brosses à cheveux. Laver à 60°ce qui est lavable et isoler (dans un sac hermétique si possible) ou pulvériser un spray spécifique sur les peluches, les bonnets, les casquettes, les oreillers…
Traiter l’entourage
Examiner la chevelure de toute la famille et traiter simultanément tous les membres infestés, afin d’éviter le risque de réinfestation. Pour repérer qui est infesté : la lente est visible à l’œil nu, grisâtre, brillante et à moins d’un mm de la racine du cheveu lorsqu’elle est vivante, blanchâtre et éloignée de la racine lorsqu’elle est morte (proche d’une pellicule). Les poux sont transparents et se déplacent.
Prévention
Examiner régulièrement la chevelure, même après traitement, pour repérer rapidement une recontamination ou une résistance au traitement. Si on soupçonne une résistance, il faut reprendre un traitement en changeant de classe pharmacologique. La réponse à une réinfestation peut être une reprise du traitement précédent. Prévenir la collectivité à laquelle l’enfant appartient (crèche, école, centre aéré) pour qu’en connaissance de cause le maximum d’enfants soit traité et pour éviter ainsi une recontamination.
Pas de culpabilité
Les poux ne touchent pas plus les têtes sales que les têtes propres ! Encore aujourd’hui, les enfants qui attrapent des poux peuvent être stigmatisés, attention donc aux conséquences psychologiques.
Article précédent
Un peu de physiopathologie
Les produits conseils
Quelques définitions
Un peu de physiopathologie
Les mots du conseil
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques
Alzheimer : l’immunothérapie ouvre de nouvelles perspectives