LA PEAU est à la fois l’organe le plus visible du corps humain, et le plus difficile à comprendre dans sa symptomatologie. C’est sur la base de cet apparent paradoxe que les dermatologues exercent leur art. Papules, macules, pustules et autres éruptions polymorphes n’ont certes pas de secrets pour eux. Mais pouvez-vous en dire autant ? Chacun son métier me direz-vous. C’est avant tout pour vous aider à mieux côtoyer les grandes pathologies cutanées que nous avons réalisé ce dossier. Mieux comprendre les étapes clés de la cicatrisation et les limites d’action des patchs cutanés sont également au programme des pages qui suivent. Vous avez entendu parler des prouesses de l’impression 3D ? Mais saviez-vous que ces techniques sont capables de reconstruire un nez, une oreille ou même une mâchoire ? De la dermatologie à la cosmétique, il n’y a qu’un pas, que vous franchissez allègrement, et quotidiennement, au comptoir de vos officines. Et parce que les gammes conseil ne cessent de s’enrichir, nous avons focalisé notre attention sur le rayon prolifique, et toujours plus jeune, des antirides. C’est aux frontières de la dermatologie et de l’esthétique, qu’évolue le Dr Nina Roos. Forte de son expérience, elle explique au « Quotidien » comment la caresse des soins cosmétiques laissent parfois la place à des actes plus intrusifs : lasers, injections, peeling… Mais là aussi, précise-t-elle, il faut savoir poser des limites : « une patiente qui revient tous les 3 mois avec une demande particulière, est une patiente qui n’aura jamais fini ». Il faut alors savoir refuser, sans être cassant, explique la dermatologue. Dire non, avec la douceur d’une caresse…