Les domaines d’activité concernés sont vastes : traumatologie, contractures douloureuses, arthrose, rhumatismes inflammatoires, pathologies neuromusculaires, myopathies…
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont principalement utilisés dans le traitement symptomatique au long cours des rhumatismes inflammatoires chroniques et en cure courte dans les poussées aiguës des arthroses, arthrites microcristallines et lombalgies.
Les corticoïdes sont utilisés, de préférence en cures courtes, au cours des poussées douloureuses/évolutives de nombreuses pathologies articulaires, notamment dans la polyarthrite rhumatoïde et les spondylarthropathies, ainsi que dans certaines pathologies musculaires.
La colchicine et les AINS sont utilisés dans les crises de goutte, les hypo-uricémiants pouvant, éventuellement, prendre le relais dans le cadre d’un traitement de fond moyen/long terme.
Le méthotrexate est utilisé en traitement de fond dans les rhumatismes inflammatoires chroniques. Il en est de même des autres immunosuppresseurs.
Les biothérapies, seules ou en association (le plus souvent avec le méthotrexate), trouvent leurs indications dans les rhumatismes inflammatoires chroniques (polyarthrite rhumatoïde, rhumatisme psoriasique, spondylarthrite ankylosante…).
Les myorelaxants sont utilisés, en cure courte, dans les contractures douloureuses.
Les indications :
Seules certaines seront évoquées ici.
- Baclofène : traitement des contractures spastiques involontaires d’origine cérébrales ou survenant au cours d’affections neurologiques comme la sclérose en plaques ou faisant suite à des lésions médullaires avec spasticité chronique sévère (d’étiologie infectieuse, dégénérative, traumatique ou néoplasique), et dans les contractures secondaires liées à une infirmité motrice d’origine cérébrale (comme, par exemple, un torticolis spasmodique). À savoir : il est déconseillé d’arrêter brutalement un traitement par baclofène (symptômes de sevrage : hallucinations auditives, tactiles ou visuelles, confusion, agitation, désorientation…).
- Biothérapies : polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, rhumatisme psoriasique.
- Méthocarbamol/méphénésine : courbatures, crampes, lombalgie.
- Méthotrexate : polyarthrite rhumatoïde, rhumatisme psoriasique, arthropathie juvénile.
- Quinine : traitement d’appoint dans les crampes idiopathiques nocturnes de l’adulte après échec des mesures non pharmacologiques. Le traitement doit être interrompu en cas d’absence de bénéfices après 4 semaines.
- Sulfasalazine : polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrites.
- Toxine botulique : strabisme, nystagmus, blépharospasme, torticolis sévère/spasmodique, dystonie, dysphonie spasmodique, dysphagie, achalasie (trouble moteur de l’œsophage), sténose hypertrophique du pylore, sténose du sphincter d’Oddi, fissure anale, vessie hyperactive…
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Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
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Les traitements de la sclérose en plaques