Quand les plus jeunes voyagent

La trousse de secours de l’enfant

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Publié le 26/05/2020

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Pour que le premier séjour de l’aîné en colo ou que les vacances du petit dernier chez Papi et Mamie se passent le plus sereinement possible, même en cas de blessure ou de pic de fièvre, mieux vaut avoir anticipé. Cela passe notamment par la préparation d’une trousse de secours à glisser dans le sac.

Pour parer rapidement à une blessure, la trousse de secours doit contenir : compresses, antiseptique et pansements
Crédit photo : BURGER/PHANIE

Parer aux traumatismes

Pour parer rapidement à une blessure, la trousse de secours doit contenir : des compresses stériles, un antiseptique (en dosettes, flacon pressurisé ou compresses imprégnées pour une meilleure conservation), quelques pansements imperméables (ceux décorés de princesses ou de super-héros consolent plus vite), des Strips, du sparadrap, une pince à écharde, un tire-tique et des mèches hémostatiques. À noter que les pompes à venin ne sont pas recommandées. Enfin, une crème contre les hématomes et une pommade cicatrisante à utiliser en cas de brûlures sont également utiles.

La médication de base

D’abord, pour lutter contre la fièvre ou les douleurs, le paracétamol constitue le traitement de première intention. En cas de diarrhées, des sachets de réhydratation orale et des probiotiques type Lactéol ou Babybiane Imedia permettent une prise en charge rapide. Autre problème souvent récurrent pendant les vacances, le mal des transports. Pour cela, à chacun sa solution : comprimés ou sirops anti-émétiques type antihistaminiques H1 (ex : Nausicalm), traitement homéopathique (Cocculine) ou encore bracelets antinausées comme le Sea-band exerçant une pression sur le point d’acupression Nei-Kuan sur chaque poignet.

Ensuite, des dosettes de sérum physiologique sont utiles aussi bien pour les lavages de nez que pour rincer les yeux irrités. Un collyre antiseptique type Vitabact ou Désomédine permet de prendre en charge une conjonctivite débutante. De plus, si le petit a tendance à faire des réactions importantes à une piqûre d’insecte par exemple, un antihistaminique peut être conseillé.

Enfin, si l’enfant a une pathologie chronique, son traitement devra être prévu en quantité suffisante. De plus, si ses vacances ont lieu en collectivité, un PAI devra être transmis aux personnes responsables. (cf. encadré)

Les produits de soins

Crème solaire d’une gamme pédiatrique (contenant moins de filtres chimiques) avec un indice SPF50 + et lunettes de soleil sont indispensables pour protéger des méfaits du soleil. Un spray répulsif contre les moustiques adapté à l’âge de l’enfant type Insect écran famille ainsi qu’une crème apaisante sont également à prévoir. Enfin, un thermomètre (à embout souple si électronique) et des bouchons en silicone ou un bandeau pour les enfants sujets aux otites lors des baignades peuvent être ajoutés dans la trousse.

Les papiers à glisser dans la trousse

Certains documents sont essentiels à une prise en charge médicale de l’enfant. Carnet de santé, attestation de Sécurité sociale et mutuelle doivent ainsi faire partie du voyage. En cas de séjour en Europe, la carte européenne d’assurance maladie est à demander quelques semaines avant le départ. Si l’enfant a un traitement chronique, une ordonnance rédigée en DCI est utile à l’étranger. Enfin, une autorisation médicale au nom de la personne référente et pour les plus prévoyants une fiche rappelant les numéros à joindre en cas d’urgence sont à glisser dans la trousse.

Les précautions à rappeler

Les médicaments doivent être emportés dans leurs emballages avec leurs notices. Cela prend en effet plus de place dans les bagages mais réduit le risque d’erreur. De plus, si la trousse est prévue pour plusieurs enfants, leurs prénoms et les posologies adaptées à chacun sont à noter sur les boîtes. En ce qui concerne la conservation, les formes prêtes à l’emploi sont à privilégier. À l’inverse, les formes liquides ou les suppositoires sont à éviter. Enfin dernier conseil, si le voyage se fait par avion, mieux vaut garder la trousse de secours en cabine au cas où les bagages seraient égarés (à condition d’éviter contenants de plus de 100 ml et objets tranchants).

Anne-Sophie Leroy

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