Les résultats du sondage réalisé pour « Le Quotidien du pharmacien » et présenté à l’occasion de la Journée de l’économie, témoignent du nouveau regard porté par les pharmaciens sur leur rémunération.
Interrogés par la société Call Medi Call du 15 juillet au 2 août 2019, 55,3 % des officinaux estiment en effet que les honoraires de dispensation et le développement des nouvelles missions – introduits par l’avenant 11 – ont déjà modifié « significativement » cette rémunération.
Autre enseignement de ce sondage : les pharmaciens ne semblent plus décidés à subir les conséquences des baisses de prix sur les médicaments – que l’avenant 11 est destiné à compenser — sans réagir. Ils sont ainsi plus de 7 titulaires sur 10 à avoir déjà entrepris de diversifier leur activité (ou envisagent de le faire), dans un domaine spécifique : phytothérapie, aromathérapie mais aussi e-commerce et pharmacie vétérinaire.
Et parce qu'ils savent que l'engagement dans les nouvelles missions passe obligatoirement par la bonne entente entre les acteurs de santé, ils sont 75,7 % à déclarer vouloir « jouer le jeu de l’interprofessionnalité en se rapprochant des médecins et des autres professionnels de santé, dans le cadre d’une Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) ». Certes, tous n'y sont pas encore engagés, tant s'en faut, mais qu'il s'agisse de développer la dispensation sous protocole, la télémédecine ou les soins de premiers recours, le prérequis de l'interpro semble déjà bien acquis des pharmaciens.
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