Le psoriasis est lié à une prolifération accélérée des kératinocytes : ceux-ci se renouvellent en trois à cinq jours au lieu des 28 jours habituels (on parle de turnover) et n’ont pas le temps de finaliser leur maturation normale. Ainsi, ils s’accumulent en plaques au lieu de se desquamer naturellement. Lorsque la couche superficielle s’élimine sous forme de squames, elle laisse apparaître une plaque rouge inflammatoire.
Ce phénomène est associé à une déficience du film hydrolipidique protecteur de surface qui engendre une déshydratation de la peau.
La maladie alterne des phases de poussée et des phases de rémission pendant lesquelles les plaques disparaissent plus ou moins, voire totalement.
L’origine du psoriasis est mal connue. Une prédisposition génétique semble être en cause puisque dans 30 % des cas, le psoriasis est familial. Des facteurs favorisants seraient associés : infectieux (angine, infection buccodentaire…), psychologiques (stress, choc émotionnel), médicamenteux (bêtabloquant, antipaludéen, lithium, IEC, AINS…), hormonaux (recrudescence pendant les règles et après l’accouchement chez la femme, diminution pendant la grossesse).
L’alcool et le tabac sont des facteurs aggravants. Le soleil peut aggraver ou au contraire améliorer transitoirement le psoriasis.
Article précédent
Les produits conseils
Article suivant
Quelques définitions
Les mots du conseil
Les produits conseils
Un peu de physiopathologie
Quelques définitions
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques
Alzheimer : l’immunothérapie ouvre de nouvelles perspectives