Les HPV ont un tropisme spécifique pour les kératinocytes. HPV1 est plus particulièrement associé aux épithéliums très kératinisés de la paume des mains ou de la plante des pieds. Les HPV ont également une prédilection pour les peaux humides qui présentent des microtraumatismes. Le virus est inoculé aux cellules basales de l’épithélium à l’occasion d’une brèche dans le revêtement cutané. À ce niveau, l’infection est abortive mais elle est responsable de la prolifération du virus à l’origine des verrues. Le virus ne se multiplie complètement que dans les couches superficielles en voie de kératinisation. Il semble communément admis que les verrues des mains, des coudes et des genoux peuvent provenir de microtraumatismes (c’est particulièrement vrai pour les verrues des bouchers), alors que celles des pieds seraient favorisées par le sol des piscines, des salles de sports et de leurs douches (le HPV s’introduit plus aisément dans un épiderme gorgé d’eau).
Un peu de physiopathologie
Publié le 14/03/2013
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2990
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