Le tabagisme a un impact considérable dans la morbidité cardiovasculaire et pulmonaire.
Il est responsable de 25 % de l’ensemble des cancers et de 90 % des cancers bronchopulmonaires en France et il est le principal facteur de risque de BPCO (environ 85 % des BPCO survenant chez des fumeurs ou des anciens fumeurs).
Au niveau de la reproduction, il diminue également la fertilité chez l’homme et la femme, il allonge le délai de conception, il augmente le risque de fausses couches et de grossesses extra-utérines, il diminue le poids de naissance…
Quant au tabagisme passif, il augmente le risque de nombreuses maladies, notamment les maladies respiratoires infantiles.
À savoir : le tabagisme en début d’adolescence est prédictif de dépendance au tabac à l’âge adulte et est un facteur de risque de développement d'autres dépendances (alcool, cannabis…).
Les bénéfices de l'arrêt du tabac sont immédiats après la dernière cigarette et ne cessent d’être positifs. Par exemple, 20 minutes après la dernière cigarette, la pression sanguine et les pulsations du cœur redeviennent normales. Huit heures après, la quantité de monoxyde de carbone dans le sang diminue de moitié et l’oxygénation des cellules redevient normale. 24 heures après, le risque d’infarctus du myocarde diminue déjà et les poumons commencent à éliminer le mucus et les résidus de fumée. 48 heures après, le goût et l’odorat s’améliorent. 2 semaines à 3 mois après, la toux et la fatigue diminuent. On récupère du souffle. On marche plus facilement. À 1 an, le risque d’infarctus du myocarde diminue de moitié. À 5 ans, le risque de cancer du poumon diminue presque de moitié.
Article suivant
Les mots du conseil
Un peu de physiopathologie
Les mots du conseil
Les produits-conseils
Quelques définitions
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques