Revêtant de nombreuses présentations cliniques, le trouble bipolaire constitue un ensemble syndromique hétérogène que domine le TBPI.
Trouble bipolaire I (TBPI)
Le TBPI, jadis appelé « psychose maniaco-dépressive » se caractérise par l’alternance d’épisodes dysthymiques majeurs voyant se succéder de façon variable dans le temps des accès maniaques et des accès dépressifs pouvant justifier une hospitalisation. Ces phases sont entrecoupées de phases de rémission plus ou moins prolongées pendant lesquelles l’humeur du patient est normale ou presque (« euthymie »).
Épisode maniaque. L’accès maniaque (du grec « mania », état de folie accompagné d’excitation) se caractérise par un état d’euphorie persistante, d’hyperexcitation accompagnée d’une exaltation affective et d’irritabilité. Il s’installe de manière souvent brutale. Le patient dort peu, multiplie les activités, réalise des achats inconsidérés, et se révèle d’une familiarité parfois inadaptée. Il échafaude des projets d’envergure (avec souvent le sentiment d’être investi de missions dans le domaine de l’humanitaire ou du religieux) et se sent capable de tout réussir. Des incidents émaillent souvent l’accès : tapage nocturne, outrage à la pudeur, scandales publics. Plus de la moitié des patients présentent des idées délirantes et 20 à 25 % d’entre eux des hallucinations (auditives notamment). Hors traitement, l’accès évolue vers la résolution en quelques mois. Toutefois, certains accès se limitent à quelques semaines, alors que d’autres se prolongent plusieurs années.
Épisode dépressif. L’épisode dépressif bipolaire est cliniquement analogue à l’épisode dépressif pouvant affecter un sujet non bipolaire : il est habituellement inauguré par des insomnies, de l’asthénie, une idéation lente, appauvrie, des pensées pessimistes, des préoccupations hypocondriaques, un sentiment de dévalorisation ou de culpabilité. Le trouble bipolaire constitue l’une des premières causes de mortalité par suicide. Les symptômes somatiques sont dominés par une insomnie de fin de nuit, des troubles digestifs (anorexie, constipation, amaigrissement), des troubles neurovégétatifs (crises sudorales, frilosité, lipothymie). La libido est diminuée et l’aménorrhée quasiment constante chez la femme.
Autres présentations cliniques. Le trouble bipolaire est scindé en plusieurs présentations autonomes. Plus fréquentes que le TBPI (5 % à 8 % de la population), elles se caractérisent par l’intensité des symptômes et notamment par la survenue d’accès hypomaniaques, moins spectaculaires que les accès maniaques. Il existe également des formes à cycles rapides que caractérise l’alternance sur quelques jours de symptômes maniaques et dépressifs ou d’épisodes hypomaniaques récurrents sans symptomatologie dépressive, etc. Ces formes qui représenteraient quelque 20 % des cas de bipolarité, sont individualisées notamment chez la femme. Il existe des cycleurs ultra-rapides, avec alternance des cycles sur un ou deux jours.
Trouble bipolaire I (TBPI)
Le TBPI, jadis appelé « psychose maniaco-dépressive » se caractérise par l’alternance d’épisodes dysthymiques majeurs voyant se succéder de façon variable dans le temps des accès maniaques et des accès dépressifs pouvant justifier une hospitalisation. Ces phases sont entrecoupées de phases de rémission plus ou moins prolongées pendant lesquelles l’humeur du patient est normale ou presque (« euthymie »).
Épisode maniaque. L’accès maniaque (du grec « mania », état de folie accompagné d’excitation) se caractérise par un état d’euphorie persistante, d’hyperexcitation accompagnée d’une exaltation affective et d’irritabilité. Il s’installe de manière souvent brutale. Le patient dort peu, multiplie les activités, réalise des achats inconsidérés, et se révèle d’une familiarité parfois inadaptée. Il échafaude des projets d’envergure (avec souvent le sentiment d’être investi de missions dans le domaine de l’humanitaire ou du religieux) et se sent capable de tout réussir. Des incidents émaillent souvent l’accès : tapage nocturne, outrage à la pudeur, scandales publics. Plus de la moitié des patients présentent des idées délirantes et 20 à 25 % d’entre eux des hallucinations (auditives notamment). Hors traitement, l’accès évolue vers la résolution en quelques mois. Toutefois, certains accès se limitent à quelques semaines, alors que d’autres se prolongent plusieurs années.
Épisode dépressif. L’épisode dépressif bipolaire est cliniquement analogue à l’épisode dépressif pouvant affecter un sujet non bipolaire : il est habituellement inauguré par des insomnies, de l’asthénie, une idéation lente, appauvrie, des pensées pessimistes, des préoccupations hypocondriaques, un sentiment de dévalorisation ou de culpabilité. Le trouble bipolaire constitue l’une des premières causes de mortalité par suicide. Les symptômes somatiques sont dominés par une insomnie de fin de nuit, des troubles digestifs (anorexie, constipation, amaigrissement), des troubles neurovégétatifs (crises sudorales, frilosité, lipothymie). La libido est diminuée et l’aménorrhée quasiment constante chez la femme.
Autres présentations cliniques. Le trouble bipolaire est scindé en plusieurs présentations autonomes. Plus fréquentes que le TBPI (5 % à 8 % de la population), elles se caractérisent par l’intensité des symptômes et notamment par la survenue d’accès hypomaniaques, moins spectaculaires que les accès maniaques. Il existe également des formes à cycles rapides que caractérise l’alternance sur quelques jours de symptômes maniaques et dépressifs ou d’épisodes hypomaniaques récurrents sans symptomatologie dépressive, etc. Ces formes qui représenteraient quelque 20 % des cas de bipolarité, sont individualisées notamment chez la femme. Il existe des cycleurs ultra-rapides, avec alternance des cycles sur un ou deux jours.
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