Une méningite bactérienne est une urgence thérapeutique : une antibiothérapie probabiliste doit être commencée dans les plus brefs délais.
Dans le cas des méningites à ménincoques, le consensus de 2008 recommande l’administration de céfotaxime (200 mg/kg/24 heures en 2 ou 3 injections). En y associant la vancomycine en cas de suspicion de pneumocoque (traumatisme crânien, drépanocytose, otite moyenne aiguë, pneumopathies).
Le diagnostic de purpura fulminans impose, quant à lui, avant même le transport à l’hôpital, une injection intraveineuse (ou à défaut intramusculaire) de ceftriaxone à la dose de 50 mg/kg.
Il faut y ajouter l’antibioprophylaxie concernant les sujets contacts (avec, par exemple, la rifampicine), quel que soit leur statut vaccinal. Celle-ci doit être associée à une mise à jour de la vaccination de l’entourage.
Cette antibioprophylaxie s’adresse à toutes les personnes ayant été en contact direct, étroit ou prolongé avec le malade dans les 10 jours qui ont précédé le dernier contact. Ce traitement préventif doit être démarré aussi rapidement que possible dans les 48 heures qui suivent le diagnostic.
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