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Publié le 29/03/2018

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Lecteur de glycémie :

Le lecteur de glycémie traditionnel permet de mesurer la glycémie capillaire, le plus souvent avec une méthode électrochimique.

Chaque lecteur possède des caractéristiques techniques et technologiques influençant la préférence pour un appareil ou un autre.

Les critères de choix portent sur la mémoire disponible, la durée du test, le volume de sang prélevé (volume minimal de 0,3 µitre) et le système de recueil, les alarmes, le contrôle de la cétonémie et l’apparence. Les appareils à grand écran avec rétro-éclairage sont à conseiller chez les personnes à acuité visuelle diminuée tandis que les appareils discrets et légers, à écran tactile, sont plébiscités chez les plus jeunes. Certains lecteurs ont également une fonction de transcription du résultat en langage parlé, pratique pour les personnes malvoyantes.

Sur ordinateur, la courbe de l’équilibre glycémique peut être obtenue afin de constater l’efficacité ou non du traitement. Enfin, à l’heure du connecté, certains lecteurs glycémiques fonctionnent avec des applications téléchargeables sur smartphone.

Le lecteur glycémique est personnel et fonctionne avec des bandelettes compatibles, sauf pour le lecteur AccuChek Mobile s’utilisant avec une cassette de 50 tests, évitant ainsi les bandelettes et lancettes.

Une différence de +/- 20% est acceptable entre les valeurs obtenues au laboratoire et celles déterminées par le lecteur glycémique. Les solutions de contrôle, spécifiques et adaptées à chaque lecteur, permettent de vérifier l’exactitude de l’appareil. Elles sont données par le laboratoire à la pharmacie ou envoyées chez le patient.

Autopiqueur :

Le stylo autopiqueur s’utilise avec des lancettes à usage unique ou un embout à barillet, autorisant la réalisation de 10 prélèvements. La différence du choix du stylo porte sur le ressenti de la douleur, modulée par le niveau de profondeur de la piqûre réglable par une molette graduée. Les lancettes, de plus en plus fines, munies de biseaux triples, doivent être compatibles avec l’autopiqueur. Il existe des autopiqueurs monobloc, de petite taille, à lancette intégrée et à usage unique, utilisés pour des dépistages rapides à l’hôpital ou en officine.

Si le bord des doigts reste privilégié, des sites alternatifs, comme la paume des mains, l’avant-bras ou la cuisse, peuvent être autorisées, en accord avec le diabétologue.

Bandelettes glycémiques :

Les bandelettes glycémiques, à usage unique, sont spécifiques au lecteur glycémique. Elles doivent être conservées à l’abri de l’humidité, de l’air libre et des variations importantes de température. Il est important de vérifier la date de péremption et de respecter une durée maximale de 3 mois après ouverture des boîtes de bandelettes.

Bandelettes urinaires :

Les bandelettes urinaires permettent de dépister et quantifier le taux de glucose et de corps cétoniques dans les urines. Elles sont utilisées lorsque la glycémie est supérieure à 2,5 g/L ou en cas de signes d’hyperglycémie, notamment chez les diabétiques de type 1, les porteurs de pompe à insuline, les femmes enceintes et les enfants.

La lecture se fait par comparaison de la couleur obtenue sur la bandelette avec l’échelle colorimétrique disponible sur le flacon.

Nouvelle génération de lecteur :

Le lecteur Freestyle Libre, utilisant un système Flash, permet de mesurer en continu le taux de glucose dans le liquide intersistiel grâce à un capteur situé à l’arrière du bras. Par simple scan du capteur, les données sont collectées instantanément, évitant ainsi les piqures au bout des doigts. Le scan permet également d’obtenir l’évolution du taux de glucose et une courbe des 8 dernières heures de la glycémie détectant d’éventuelles dysglycémies.

Le capteur, de la taille d’une pièce de 2 euros, se place grâce à un applicateur et se change tous les 14 jours.