Lavage de nez
Un lavage de nez pourra évacuer les sécrétions et augmenter l’activité ciliaire : on conseillera du sérum physiologique ou une solution isotonique d’eau de mer (Stérimar, Physiomer, Fluimer, Humer…) ou encore de l’eau de mer enrichie en manganèse qui renforce la muqueuse nasale contre les agents allergènes (de type Stérimar manganèse). Si le nez est bouché, une solution hypertonique peut être proposée momentanément.
Traitements oraux
Les antihistaminiques H1 de 2e génération permettent de bloquer l’action de l'histamine. Parmi les médicaments pouvant être conseillés à l’officine, on retrouve la cétirizine ou la loratadine. Ils agissent sur l’écoulement nasal, les éternuements, le prurit et un peu moins sur l’obstruction nasale. Ils sont bien tolérés et peu sédatifs.
La pseudoéphédrine est un vasoconstricteur qui agit sur l’obstruction nasale mais dont les effets indésirables sont nombreux : cardiovasculaires (hypertension artérielle, angor), neurologiques (convulsions, troubles du comportement, voire accident vasculaire cérébral), agitation, insomnie, palpitations, céphalées… Attention aussi aux contre-indications et interactions médicamenteuses.
Traitements locaux de la rhinite
Les corticoïdes locaux, par leur action antiinflammatoire, agissent sur la rhinorrhée, les éternuements et l’obstruction nasale. Ils peuvent être associés aux antihistaminiques oraux en cas de symptômes plus sévères. Après 3 à 10 jours de traitement, 60 à 90 % des patients ne présentent plus de symptômes. Prévenir le patient que l’effet n’est pas immédiat : il faut quelques jours pour obtenir l’efficacité maximale du traitement. Il peut provoquer une irritation ou un assèchement du nez, une épistaxis. Le risque d’effets systémiques est limité mais non exclu.
Le cromoglicate de sodium empêche la libération des médiateurs chimiques par stabilisation de la membrane du mastocyte. Moins efficace (son service médical rendu est faible dans la rhinite allergique) mais mieux toléré que les corticoïdes locaux (on retrouve des irritations nasales en début de traitement), il agit au bout de quelques jours.
Traitements locaux de la conjonctivite
Si une conjonctivite allergique est associée au rhume des foins, conseiller un lavage oculaire suivi de l’administration d’un collyre antihistaminique H1 ou à base de cromoglicate de sodium. Pour éviter l’effet allergisant des conservateurs (comme le chlorure de benzalkonium), opter pour des collyres en unidoses ou sans conservateur.
Oligothérapie
Le manganèse est utilisé pour ses propriétés de renforcement de la muqueuse nasale contre les agents allergènes et de façon plus générale en agissant contre les lésions cellulaires et tissulaires de type oxydatives causées par les allergènes (Granions manganèse, Oligosol manganèse…).
Aromathérapie
Pendant la période d’allergie au pollen, conseiller l’huile essentielle de camomille noble (on en trouve dans Allergoforce).
Homéopathie
Il est possible d’utiliser pendant la période d’allergie Pollen 15 CH et Poumon histamine 15 CH à raison de 5 granules de chaque matin et soir. Il existe également une spécialité Lergypax, sous forme de comprimés et à base de plusieurs souches homéopathiques. En cas de conjonctivite, y associer Euphrasia 5CH pour soulager les yeux irrités et Apis mellifica 15 CH en cas de gonflement des paupières. Le collyre Homéoptic est destiné également à soulager les irritations oculaires.
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