Les mots du conseil : les questions fréquentes des patientes

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Publié le 12/02/2015

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Dois-je suivre un traitement hormonal ?

Les traitements hormonaux de la ménopause (THM) ont fait l’objet de nombreuses études et soulevé des polémiques en raison des risques identifiés de cancer du sein, de l’endomètre, de l’ovaire, et des risques thromboemboliques veineux. En 2014, la HAS (Haute Autorité de santé) a maintenu leur service médical rendu tout en entourant leur usage de précautions d’emploi. Ces traitements ne doivent être proposés que chez les femmes ménopausées très gênées par les troubles du climatère. La prescription de THM doit être évaluée au cas par cas, après évaluation des bénéfices et des risques. Il est recommandé d’informer les patientes quant aux risques associés aux THM. La dose minimale efficace doit être prescrite, pendant la durée la plus courte possible. La prescription doit être réévaluée au moins une fois par an.

Pourquoi suis-je plus gênée que d’autres femmes ?

Les troubles liés à la ménopause sont très différents d’une personne à une autre, par leur intensité et par leur expression. L’âge et l’origine influencent la fréquence de ces symptômes. Les femmes européennes et nord-américaines seraient plus sujettes aux manifestations vasomotrices que les femmes issues d’autres populations.

Comment limiter les bouffées de chaleur ?

Les comportements diététiques et physiques sains sont encouragés. Les aliments épicés, l’alcool, les boissons chaudes ou excitantes (café, thé) sont à éviter. Certaines activités physiques sont conseillées pour leurs propriétés relaxantes (intéressant pour les troubles de l’humeur), telles que le yoga. D’une manière générale, le sport (natation, marche) permet de lutter contre certaines manifestations ou pathologies observées à la ménopause, comme la prise de poids ou l’ostéoporose.

Ai-je un risque accru de développer une maladie à la ménopause ?

Oui, mais la ménopause n’est pas le seul facteur à prendre en compte. Dans le cas des maladies cardiovasculaires par exemple, le risque est accru chez les femmes qui fument, en surpoids et sédentaires.

De même, si l’ostéoporose est directement liée à la perte osseuse observée après la ménopause, ce risque est augmenté en cas de tabagisme ou de consommation d’alcool, de poids insuffisant ou au contraire, de surpoids. Les conseils de prévention de l’ostéoporose doivent encourager l’activité physique, le sevrage tabagique et la supplémentation en calcium et en vitamine D. Les femmes ménopausées précocement, ayant des antécédents d’hyperthyroïdie ou sous traitements par corticoïdes doivent être surveillées étroitement en raison d’un risque accru.