L’objectif des vermifuges est de traiter la parasitose interne. Cependant, le traitement doit être réalisé régulièrement pour prévenir les réinfestations, même si l’animal ne présente pas de symptômes.
Les vermifuges présents sur le marché se distinguent par leur forme pharmaceutique (gel, comprimé, solution buvable), leur spectre (polyvalents ou spécifiques, canins et/ou félins) et le schéma posologique associé. Pour faciliter la prise du vermifuge tout en garantissant une efficacité optimale, il est important de prendre en compte les caractéristiques de la parasitose et de l’animal à traiter. En cas de difficultés à administrer le médicament, certaines techniques peuvent être conseillées. Pour les chats par exemple, un vermifuge en gel peut être déposé sur sa patte. Le gel sera ingéré quand le chat se léchera.
Les effets secondaires majeurs de ces médicaments sont des troubles digestifs, de type diarrhées ou vomissements.
Quelques molécules fréquemment utilisées.
Le niclosamide : il a des propriétés cestodicides. Il agit en bloquant le métabolisme énergétique (cycle de Krebs), ce qui provoque une lyse des téguments. Il est indiqué dans le traitement des ténias.
Le praziquantel : il agit sur les cestodes du chien en bloquant les fonctions neuromusculaires du vers.
Le pyrantel : Il est indiqué contre les nématodes. Il provoque une paralysie du vers sans le détruire, ce qui limite le risque de choc toxinique. Il est contre-indiqué avec les sels de pipérazine (les actions se neutralisent).
Le fébantel : il agit sur les nématodes du chien, dont le trichure. Il provoque une perturbation du métabolisme glucidique du parasite.
L’adipate de pipérazine : il présente des propriétés nématodifuges (ascaris). Il agit en paralysant le vers, par inhibition des effets de l’acétylcholine. Il est contre-indiqué avec le pyrantel.
Le lévamisole : il a des propriétés nématodicides. Il agit sur les vers ronds, au niveau de leur système nerveux, provoquant sa paralysie et la mort du vers. Du fait de son action cholinomimétique, ce traitement peut induire une hypersalivation et des vomissements.
La milbémycine : elle est active sur les stades larvaires et adultes des nématodes.
Le nitroscanate : cet anthelminthique est actif sur les nématodes et les cestodes des petits chiens. Il est compatible avec les antiparasitaires externes.
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