« Pour le biberon, dois-je utiliser de l’eau du robinet ou systématiquement de l’eau en bouteille ? »
L’eau du robinet peut être utilisée si elle est froide et après l’avoir laissée couler quelques secondes sans mettre le goulot du biberon en contact du robinet. L’eau d’une carafe filtrante ou ayant subi un adoucissement ne sont pas indiquées en raison du risque augmenté du développement des germes. Pour les personnes habitant dans une habitation construite avant 1948, il est important de se renseigner auprès de la mairie ou de la Direction Départementale de la Protection des Populations pour savoir si les canalisations d’eau sont faites en plomb (risque de saturnisme). Les eaux de source ou eaux minérales en bouteilles doivent être faiblement minéralisées, non gazeuses et portant la mention « convient pour la préparation des aliments des nourrissons ». Attention, une bouteille entamée doit être consommée dans les 24 heures.
« Est-ce que je peux préparer le biberon à l’avance ? »
Non, en raison du risque de multiplication microbienne dès que la préparation est reconstituée. À température ambiante, le biberon peut être conservé pendant une heure seulement. Si le lait est réchauffé, il doit être consommé dans la demi-heure. Tout biberon entamé ne doit pas être gardé pour la tétée suivante. À titre exceptionnel, un biberon peut être préparé à l'avance et conservé au réfrigérateur, à 4 °C maximum, dans la partie la plus froide du frigo, et non dans la porte. En cas de déplacement, il suffit de transporter l’eau dans le biberon et la poudre dans un récipient adapté afin de reconstituer le biberon au moment de la tétée.
« Je suis intolérante au lactose et je dois arrêter d’allaiter mon bébé à cause de la reprise du travail. Quel lait puis-je lui donner ? »
L’intolérance au lactose est liée au déficit de l’enzyme lactase ne pouvant plus dégrader le lactose en glucose et galactose, plus facilement absorbés par l’intestin. Les symptômes retrouvés sont digestifs. Il ne s’agit donc pas d’une allergie se transmettant obligatoirement aux enfants et ne doit pas être confondue avec l’APLV. Un lait classique ou un lait en relais de l’allaitement, 1er ou 2e âge selon le moment du sevrage, peuvent être proposés. Attention aux « laits végétaux » (amande, soja) qui doivent être considérés comme des jus végétaux dont la composition ne répond pas aux besoins des nourrissons.
« Mon bébé de 4 mois ne fait que régurgiter depuis qu’il est nourri avec un lait 1er âge. Quelle est la solution miracle ? »
Si les régurgitations sont peu fréquentes et abondantes, un lait épaissi peut suffire à calmer les rejets. SI elles sont plus importantes, un lait dit anti-rejet (AR) doit être proposé, enrichi en amidon et/ou à la caroube. La caroube étant riche en fibres, elle peut provoquer une accélération du transit, voire des diarrhées chez le nourrisson. En cas d’inefficacité des laits, de mauvaise prise des biberons et de perte de poids, la consultation médicale est recommandée.
« L’acide palmitique est-il mauvais pour les bébés ? Mieux vaut préférer le lait bio ? »
L’acide palmitique est un acide gras saturé sécrété dans le lait maternel. Son potentiel athérogène augmente le risque cardiovasculaire s’il est consommé en grandes quantités chez les adultes mais il n’est pas dangereux pour les nourrissons. Les sources alimentaires sont les huiles végétales, dont l’huile de palme, et la crème. Les laits biologiques contiennent au moins 95 % d’ingrédients biologiques dans leur formule, dont les huiles végétales et le lait, issu d’animaux d’exploitations biologiques. Leur composition est souvent plus simple que les laits classiques. L’huile de palme est généralement exclue mais l’acide palmitique est apporté par d’autres sources alimentaires.
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