Chevillère et attelle stabilisatrice : ces dispositifs sont généralement indiqués pour une entorse. La taille de la chevillère est définie par la circonférence de la cheville, mesurée environ 3 à 5 cm au-dessus de la malléole. Une fois enfilée, la chevillère ne doit pas être trop grande au risque d'être inefficace, ni trop serrée au risque de former un garrot et de ne pas être portée par le patient. Concernant l'orthèse stabilisatrice, indiquée en cas d'entorse moyenne ou grave, la taille de l'orthèse est définie en fonction de la taille du patient (hauteur), ou en fonction de la pointure du pied, selon les fabricants.
Dispositifs de compression médicale : il s'agit des chaussettes, des bas et des collants de compression. La prise de mesure se fait en plusieurs étapes, le matin. Le tour de cheville, le tour de mollet et le tour de cuisse au plus large (s'il s'agit d'un bas) permettent de définir la taille. La hauteur de la chaussette ou du bas est définie en fonction de la hauteur genou-sol, ou entrejambe-sol. Pour le collant, le tour de hanches est également utile. Le dispositif de compression ne doit pas être trop facile à enfiler, ni à l'inverse faire garrot.
Genouillère et attelle de genou : il existe de nombreux modèles (ligamentaires, articulées, attelle d'immobilisation) selon l'affection à soulager ou corriger. Elles sont indiquées en cas d'entorse, de gonarthrose, ou de problème rotulien. La prise de mesure consiste à prendre la circonférence du genou légèrement fléchi. Le tour de cuisse et de mollet peut également être nécessaire, en fonction des modèles. Les orthèses à sangles permettent de s'adapter plus facilement à la morphologie de la jambe (parfois disproportionnée entre la cuisse et le mollet).
Orthèses pour l'épaule : selon l'affection (fracture, luxation, arthrose), le modèle prescrit est différent. Le plus fréquent est le gilet d'immobilisation, pour stabiliser l'épaule, qui maintient l'avant-bras contre le corps. La mesure du tour de taille (avec le bras selon les modèles) est nécessaire. Il existe des modèles en taille unique. Pour les épaulières thermiques, type boléro, on s'appuie sur les tailles utilisées en prêt à porter (S, M, L). Certaines épaulières pour sportifs nécessitent de mesurer la taille du biceps.
Orthèses de poignet et du pouce : on les utilise en cas d'entorse, d'élongation ou quand une immobilisation est nécessaire (canal carpien). Il faut mesurer le tour de poignet. Pour les attelles de doigt, c'est la taille du doigt qui est nécessaire.
Coudières : elles sont utilisées principalement en traitement ou prévention de tennis-elbow (épicondylite). Les orthèses utilisées sont la coudière (limitée au niveau coude) ou le brassard antiépicondylite. Il faut mesurer la circonférence de l'avant-bras à environ 8 cm du pli du coude.
Ceintures lombaires : c'est un des dispositifs les plus fréquemment délivré, en raison des nombreuses situations dans lesquelles la ceinture lombaire est indiquée. Pour la prise de mesure, le patient doit se tenir debout. Le tour de taille est pris au niveau ombilical. La hauteur de la ceinture dépend de la taille du patient (26 cm standard, 21 cm pour les sujets de moins de 1,60 m). Pour les femmes enceintes, il est intéressant de privilégier des ceintures lombaires de maternité en taille unique, mais adaptables.
Collier cervical : le tour de cou est nécessaire pour choisir la taille correcte. Le patient doit se tenir droit, regard à l'horizontal, pour mesurer la hauteur du cou. Une fois en place, les bords du collier ne doivent pas se chevaucher.
Les orthèses particulières : Le manchon est indiqué en cas de lymphœdème. Il est réalisé sur mesure, avec ou sans mitaine. Plusieurs mesures, au niveau du bras, de l'avant-bras, de l'épaule et de la main sont nécessaires. Les mesures sont faites le matin. Les chaussures orthopédiques, et la chaussure de décharge de l'avant-pied nécessitent de connaître la pointure du patient.
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Publié le 12/07/2018
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3452
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