L’HISTOIRE DE PIERRE FABRE est intimement liée au règne végétal et le laboratoire fait figure de pionner en ce domaine. En témoignent la création de sa propre filière de plantes appelée Phytofilière, du Conservatoire botanique et de la marque Klorane dédiée aux plantes qui a ouvert la voie à la dermocosmétique naturelle. Depuis, de nombreux scientifiques, impliqués dans le futur des plantes, explorent les ressources innombrables que l’on peut encore en attendre.
Des ressources encore inexplorées.
À l’heure de la mondialisation, sur environ 250 000 espèces de plantes supérieures décrites, seulement 6 à 10 % ont été examinées sur le plan chimique et biologique. De même, les organismes marins ont été très peu étudiés alors qu’ils n’ont pas d’équivalents terrestres. Les molécules naturelles se singularisent par une complexité due à la biodiversité et à l’originalité des structures chimiques qu’il n’est pas toujours possible d’obtenir par synthèse. Vivant dans des milieux contraignants et parfois hostiles, les algues sont de véritables concentrés de vie. Elles ont appris à développer des systèmes d’adaptation enzymatiques et biologiques remarquables. Ce mécanisme de survie fait qu’elles sont capables de faire face à toutes les agressions de leur environnement en synthétisant elles-mêmes leurs propres constituants vitaux. Les centres de thalassothérapie ont été les premiers à exploiter les richesses santé de la mer. Aujourd’hui, les programmes n’ont plus uniquement une vocation médicale, ils intègrent le mieux-être, la relaxation et la beauté et combinent biologie marine et dermatologie.
La déferlante des produits de la mer dans les salles de bains.
• Installés sur le plus vaste champ d’algues d’Europe où plus de 800 variétés se côtoient, les laboratoires Science et Mer en ont extrait l’isopeptinoside marin, un actif anti-âge composé de trois produits naturels : les peptides de spiruline (une micro-algue bleue riche en protéines), les sucres extraits de l’algue rouge Mastocarpus stellatus, et les oligo-éléments de l’eau de mer. Fort de cette découverte, Science et Mer a créé en 2006 sa propre marque de soins.
•Pour le laboratoire Seaderm, les algues sont aussi l’avenir de la dermocosmétique, et elles sont au cœur du concept développé par ce laboratoire. C’est en parcourant les océans et mers du monde que les équipes spécialisées en biologie marine ont mis au point deux gammes. L’une à base d’actifs marins de la Mer Morte pour des soins dermatologiques conseillés pour les peaux à tendance psoriasique, eczémateuse ou atopique. L’autre est à base d’actifs marins de l’Atlantique pour des soins du corps issus d’algues laminaires reminéralisantes et hydratantes pour une balnéothérapie à domicile.
• Mot d’inspiration bretonne, le premier univers d’Etyac’h est la biotechnologie marine selon Yslab. La gamme P’tit bobo va de la mer à l’enfant, la ligne Océan pharmacien rend accessible les bienfaits de l’eau de mer à toute la famille, et l’océan devient soin avec la gamme Inizmé. Favoriser l’harmonie du cycle de peau est l’ambition des soins Inizmé qui utilisent la mer comme vecteur ionique pour apporter à la cellule les actifs naturels.
•Chez Galénic, c’est un concentré d’algues bleues qui est à l’honneur. Puissant anti-âge et raffermissant, il est au cœur des formules des soins Biophycée.
Les actifs beauté des végétaux de l’extrême.
L’exemple vient aussi de l’exploration d’espèces végétales se développant sur des terres arides, ingrates et sous des climats très rudes.
• Commencée avec l’onagre chez les Amérindiens, la recherche d’Onagrine, première marque anti-âge beauté, s’est engagée sur les traces des plantes des terres extrêmes. Ces végétaux savent gérer leurs besoins en eau en développant des systèmes de stockage et en contrôlant les échanges au niveau des feuilles et des racines. Exploitant la similitude entre les plantes et la peau dans la façon d’aménager des structures protectrices et des réserves en eau, la gamme a créé un nouveau concept en sélectionnant des actifs végétaux en parfaite affinité avec la peau.
•C’est en terre de Galilée riche en minéraux, que Moraz, spécialiste des herbes médicinales, a développé la production du polygonum encore appelé « Renouée des oiseaux », et connu depuis des siècles pour ses propriétés antiseptiques, cicatrisantes et antifongiques. Il est devenu le composant principal de l’ensemble des soins dermocosmétiques Moraz.
•C’est en exploitant les richesses de la steppe sud-africaine qu’est née la marque Veld’s. Sa fondatrice s’est intéressée à l’aloe ferox, plante qui ne pousse qu’à l’état sauvage dans la province du Cap. Elle est utilisée depuis des millénaires pour prévenir les brûlures, cicatriser et régénérer les tissus blessés. Ainsi est né un soin anti-âge repulpant. Le second soin « antirouille », de la gamme fait appel aux propriétés d’une autre plante sud-africaine aux vertus anti-radicalaires : le rooibos.
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