Le traitement est symptomatique chez le patient immunocompétent, à base d’une hygiène renforcée (pour prévenir les surinfections cutanées) avec des douches quotidiennes (les bains sont à éviter car ceux-ci risquent de retarder la cicatrisation en ramollissant les croûtes) avec un savon doux, et une bonne hygiène des mains et des ongles.Si l’enfant n’a pas encore atteint l’âge de la propreté, il convient de changer plus régulièrement ses couches afin d’éviter que les boutons ne macèrent à l’intérieur. Avec aussi du paracétamol (l’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont formellement contre-indiqués en raison du risque de syndrome de Reye) et un antihistaminique H1 (éventuellement sédatif) en cas de prurit invalidant.Chez le jeune enfant, on conseille la mise en place de « moufles » (compresses repliées sur les extrémités des doigts) pour empêcher le nourrisson de se gratter. Une désinfection locale par chlorhexidine aqueuse est indiquée en cas de surinfection bactérienne. Une antibiothérapie active sur les cocci à Gram positif (staphylocoques sensibles à la méticilline, streptocoques) est nécessaire : amoxicilline-acide clavulanique ou synergistine en cas d’allergie aux pénicillines.Un traitement antiviral (aciclovir : 10 à 15 mg/kg/8 heures par voie parentérale, pendant une dizaine de jours ; avec éventuel relais par valaciclovir par voie orale si l’âge le permet) est recommandé chez les patients à risque (immunodéprimés, femmes enceintes, nouveau-né) ou présentant une forme compliquée ; cela si possible dans les 72 heures qui suivent le début de l’éruption. Les sujets contacts à risque non vaccinés ou sans antécédents de varicelle doivent consulter rapidement un médecin.Enfin, il faut éviter d’exposer la peau au soleil en période estivale car la chaleur augmente le prurit. Si l’exposition solaire est inévitable, il convient alors de protéger la peau du soleil : parasol, vêtements amples et couvrants. La prévention repose principalement sur la vaccination et met à profit deux vaccins vivants atténués (Varilrix et Varivax), qui sont donc contre-indiqués pendant la grossesse. Une grossesse devant être évitée dans le mois qui suit la vaccination.
Les traitements
Publié le 16/11/2021
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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