La mise en place prochaine du nouveau diplôme de préparateur niveau bac +3 satisfait le syndicat FO Pharmacie, même si des interrogations demeurent.
Suite à la présentation du recueil d'activités par la Commission paritaire nationale de l'emploi et de la formation professionnelle (CPNEFP), le 2 décembre, le syndicat Force Ouvrière (FO) Pharmacie a tenu à rappeler sa position au sujet du nouveau diplôme de préparateur expérimenté par les universités à la rentrée prochaine. Si elle « se réjouit de la réactivation de ce sujet, de nombreuses interrogations subsistent », estime l'organisation, qui redoute notamment que le dispositif de la licence professionnelle (LP) « implique d'accorder la délivrance du médicament au bout de deux années et non pas trois ». Autre élément qui doit être clarifié pour le syndicat : si les hospitaliers devraient automatiquement aller en LP, ce n'est pas acquis pour les officinaux. De plus, quel rôle occuperont les Centres de formation d'apprentis (CFA) ? Sur ce point, FO Pharmacie souhaite « la création de partenariats entre les universités et les CFA existants, qui ont fait la preuve de leur savoir-faire ».
À l’instar du CPNEFP, le syndicat plaide également pour la création d'un « diplôme unique national et non pas une myriade de diplômes spécifiques ». La formation par l'alternance sous statut salarié, prévue dans le cadre de ce nouveau diplôme, est une condition essentielle pour FO Pharmacie, qui juge « pertinent » le schéma de formation en trois années en matière de contenu. Satisfait sur plusieurs points, le syndicat rappelle néanmoins que « rien n'est encore figé et que les concertations commencent à peine ».
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