Après une semaine de tergiversation, le gouvernement a décidé de maintenir le principe du prélèvement de l'impôt à la source, au grand dam de l'Union nationale des professions libérales. Pour elle, cette mesure inflige « un choc de complexité inédit aux entreprises ».
L'entrée en vigueur du prélèvement de l'impôt à la source aura bien lieu à partir du 1er janvier 2019, a confirmé hier soir le Premier ministre Édouard Philippe. Une annonce qui n'est pas forcément du goût de l'UNAPL, qui parle « d’une occasion manquée pour le gouvernement, qui a préféré ne pas décevoir l’administration fiscale en infligeant un choc de complexité inédit aux entreprises et tout particulièrement aux plus petites d’entre elles ».
Le représentant des entreprises du secteur des professions libérales, dont 98 % sont des TPE, réitère ses craintes à l'égard de ce dispositif. Celui-ci « a été conçu à l’échelle des grandes entreprises dotées de l’infrastructure et de la logistique interne leur permettant de l’assumer et ce sont ces entreprises qui l’ont testé », explique l'UNAPL, déplorant que « le gouvernement, qui n’a pas daigné organiser une expérimentation à l’échelle des TPE ni travailler avec les représentants de ces dernières, n’a apporté aucune adaptation ni fait aucun geste en direction de ces entreprises ».
L'organisation annonce qu'elle mettra prochainement en œuvre une ligne « SOS Prélèvement à la source » pour colliger tous les dysfonctionnements dans le champ des professions libérales et en publiera les résultats.
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