Les douleurs par excès de nociception résultent d’une lésion tissulaire, entraînant la libération de substances algogènes (prostaglandines, histamine...) à l’origine d’une forte stimulation des nocicepteurs présents dans le tissu cutané, les articulations, les muscles, et les organes viscéraux. Un message est transmis au cerveau. Ce mécanisme est observé dans les douleurs aiguës. Le traitement repose sur les antalgiques de palier 1, 2 ou 3 selon l’intensité de la douleur.
Les douleurs neuropathiques ou neurogènes sont secondaires à une atteinte du système nerveux central (zona, lésion médullaire) et périphérique (amputation, postopératoire). Aiguës ou chroniques, ces douleurs sont spontanées (c’est-à-dire survenant sans stimuli) ou provoquées. Le traitement repose sur des médicaments d’action centrale, comme les antidépresseurs tricycliques ou certains antiépileptiques à posologie variable selon l’intensité de la douleur.
Les douleurs idiopathiques regroupent les douleurs pour lesquelles aucune lésion n’a été identifiée. On les appelle douleurs « sine materia ». Il s’agit par exemple de la fibromyalgie ou de l’algodystrophie.
Article précédent
Les produits du conseil contre la douleur modérée
Article suivant
Conseil à l’officine
Quelques définitions
Les mots du conseil
Les produits du conseil contre la douleur modérée
Un peu de physiopathologie
Conseil à l’officine
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques
Alzheimer : l’immunothérapie ouvre de nouvelles perspectives
Le lecanemab, bientôt commercialisé en France ?
Une année de prescription
Un arsenal thérapeutique multicible qui élargit les possibilités de prise en charge