- Le codage : la génération de lecteurs sans codage ou à auto codage permet de s’affranchir de l’étape de calibration de l’appareil.
- Une utilisation simplifiée : un des enjeux pour les fabricants est de faciliter la manipulation des lecteurs, avec des messages explicites et des écrans très lisibles.
- L’unité de mesure : il est important de sensibiliser le patient à l’unité choisie, afin d’éviter les erreurs d’interprétation. L’unité de mesure est généralement le mg/dL, ce qui correspond le mieux à la pratique médicale actuelle. Certains lecteurs proposent cependant le choix entre cette unité et l’unité en mmol/L.
- Prélèvement sur site alternatif : certains appareils permettent la lecture du sang prélevé sur des sites alternatifs (paume, avant-bras). Ce mode de lecture doit être envisagé uniquement avec l’accord de l’équipe médicale. Les résultats à partir d’un prélèvement sur site alternatif doivent être interprétés avec précaution.
- Alimentation : il existe aujourd’hui des lecteurs à piles (lithium ou alcalines) ou des lecteurs à batterie rechargeable (comme un téléphone portable).
- Système on/off : certains lecteurs s’allument automatiquement dès l’insertion de la bandelette. Ils s’éteignent lorsque la bandelette est retirée.
- Prélèvement capillaire : les lecteurs actuels nécessitent un prélèvement de sang de plus en plus faible, de l’ordre du µL.
- Enregistrement des données et analyse : la capacité de mémoire diffère d’un lecteur à l’autre. Tous les lecteurs proposent aujourd’hui une analyse des données, dont un calcul de la moyenne des glycémies sur une durée demandée.
- Fonction d’alerte des tendances : ces nouvelles fonctions permettent au patient d’être alerté en cas de risque d’hypo ou d’hyperglycémie.
- Technologie e-lecteurs : les lecteurs proposent aujourd’hui un transfert de données facilité grâce au port USB. Les fabricants ont développé des applications numériques pour le suivi diabétique. Cette solution plus moderne séduit les patients plus jeunes ou plus réceptifs aux nouvelles technologies.
- Bandelettes et électrodes : leur utilisation est limitée après ouverture du flacon (3 mois généralement). Il est recommandé de noter la date d’ouverture et de se référer aux indications du fabricant. Certains appareils détectent l’utilisation d’une bandelette périmée.
- Carte de garantie : elle doit être retournée au fabricant. Cela permet d’assurer le remplacement de l’appareil en cas de dysfonctionnement, ainsi que d’alerter le patient utilisateur dans le cadre de la matériovigilance.
- Notice du fabricant : tous les patients doivent être invités à lire cette notice pour garantir le bon usage et l’entretien de l’appareil. Il faut s’y référer en cas d’utilisation du lecteur dans des conditions inhabituelles (grand froid ou forte chaleur). En outre, la notice (des bandelettes) précise le risque d’interférence médicamenteuse à prendre en compte (dialyse péritonéale par exemple).
- Cas particuliers : des lecteurs parlants pour malvoyants ou des lecteurs miniaturisés et numériques pour les adolescents (Accu-Chek performa nano, iBGStar), les fabricants ont développé des dispositifs visant à améliorer l’acceptation et l’observance de l’ASG par les patients.
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Objectifs de l’autosurveillance glycémique (ASG)
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