Voie orale.
Biguanides :
- Metformine : 2 à 3 g/j en deux ou trois prises. Le médicament doit toujours être absorbé au cours ou à la fin des repas pour améliorer la tolérance digestive.
Sulfamides :
- Gliclazide : 30 à 120 mg/j
- Glimépiride : 1 à 6 mg/j
Ces produits doivent être absorbés avant le petit-déjeuner ou le premier repas principal. Une prise alimentaire doit suivre immédiatement afin de réduire le risque d’hypoglycémie.
Il faut conseiller de réduire leur posologie en cas d’activité physique d’une certaine intensité, notamment durant les vacances.
Glinides :
- Répaglinide : 0,5 mg à 4 mg avant chaque repas
Pas de prise en l’absence de repas.
Inhibiteurs de l’alpha-glucosidase :
- Acarbose : 150 à 600 mg/j, en 3 prises, au début de chaque repas
- Miglitol : 150 à 300 mg/j, en 3 prises, au début de chaque repas
Inhibiteurs de la dipeptidylpeptidase-4 :
- Sitagliptine : 100 mg une fois par jour, à n’importe quel moment de la journée
- Saxagliptine : 5 mg une fois par jour, à n’importe quel moment de la journée
- Vildagliptine : 50 mg, une ou deux fois par jour, de préférence le matin ou matin et soir
En cas d’oubli, le patient doit prendre aussitôt le médicament dès qu’il s’en rend compte, mais en évitant de prendre une double dose le même jour.
Voie injectable.
Agonistes du GLP-1 :
- Exénatide : 5 à 10 microgrammes deux fois par jour, par voie sous-cutanée, dans les 60 minutes qui précèdent le petit-déjeuner et le dîner ou les deux principaux repas de la journée (un délai d’au moins 6 heures doit séparer les deux administrations quotidiennes) ; afin d’améliorer la tolérance, il est recommandé de démarrer pendant au moins un mois à la dose de 5 microgrammes deux fois par jour, puis de l’augmenter à 10 microgrammes deux fois par jour. Prudence chez les plus de 70 ans
- Liraglutide : 1,2 à 1,8 mg une fois par jour, par voie sous-cutanée. Il est recommandé d’initier le traitement à la dose de 0,6 mg/j pendant au moins une semaine.
Dans les deux cas, il est important de varier les sites d’injection : abdomen, cuisse, haut du bras. Ces produits ne doivent pas être administrés par voie intramusculaire ou intraveineuse. En cas d’oubli d’une injection, le traitement sera poursuivi par l’injection suivante telle qu’initialement prévu.
Insulines :
Leur posologie diffère en fonction du type d’insuline, du schéma thérapeutique et doit être adaptée aux résultats constatés dans chaque cas, en s’aidant de l’autosurveillance glycémique.
Le schéma « multi-injections » est le plus souvent utilisé dans le diabète de type 1, comprenant le plus souvent l’injection une fois par jour d’une insuline lente et d’une insuline rapide avant chaque repas ;
Dans le diabète de type 2, on peut utiliser au début une association combinant des antidiabétiques oraux (et/ou un agoniste du GLP-1 par voie sous-cutanée) et une insuline basale lente. En cas de contre-indication aux antidiabétiques oraux, on peut recourir à deux injections quotidiennes d’insuline, insuline intermédiaire ou insuline composée (rapide + intermédiaire). En fonction de l’évolution, il sera éventuellement nécessaire de recourir par la suite à un traitement comprenant 3 injections (insuline rapide aux repas du matin et du midi et un mélange analogues très rapides + insuline intermédiaire au dîner), voire à un schéma basal – bolus, comme dans le diabète de type 1.
Article précédent
Les principaux médicaments
Article suivant
Dans quelles situations cliniques
Mécanismes d’action
Les principaux médicaments
Posologies recommandées chez l’adulte et plans de prise
Dans quelles situations cliniques
Quelques cas particuliers
Vigilance requise
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques