Le ZIKV se transmet par voie vectorielle par des piqûres de moustiques mais aussi par voie non vectorielle (voie sexuelle ou périnatale).
Transmission vectorielle
Le ZIKV a été isolé de nombreuses espèces d’Aedes arboricoles dont avant tout Aèdes ægypti et Aèdes albopictus, mais aussi d’autres genres de moustiques (Anopheles, Culex, etc.). Lorsque l’insecte pique un mammifère, son stylet buccal recherche un vaisseau sanguin où s’enfoncer : il dépose alors des particules virales dans l’épiderme et le derme du sujet piqué. Le virus infecte des fibroblastes et des kératinocytes du derme dont il induit l’apoptose en environ 72h : en mourant et en se désagrégeant, ces cellules libèrent des virions qui se propagent dans l’organisme. Ces réactions se traduisent par la formation d’un œdème dans la peau, qui correspond à l’un des symptômes observé chez le patient atteint de fièvre Zika. Lorsqu'un mammifère infecté est piqué par un moustique, l’insecte aspire du sang contenant des particules virales et peut dès lors transmettre le ZIKV. Diverses épizooties observées chez les macaques en Ouganda ont suggéré que le cycle du virus serait entretenu avant tout par une transmission entre primates non humains et moustiques, l'homme étant un hôte accidentel, susceptible toutefois de devenir un hôte d'amplification, voire un hôte « réservoir » dans les zones n'hébergeant pas de primates non humains (comme par exemple dans les îles du Pacifique).
Transmission sexuelle
La transmission sexuelle du ZIKV est prouvée, mais probablement négligeable par rapport à la transmission vectorielle : pour autant, elle mérite d’être prise en considération dans les zones d'endémie. Le virus peut être présent dans le tractus génital féminin. L’analyse du sperme d'un homme dont les symptômes étaient évocateurs d'une fièvre Zika a confirmé que le virus y était présent six mois après l'apparition des premiers symptômes. L'OMS et diverses sociétés médicales préconisent donc l’usage de préservatif de manière prolongée chez le patient infecté par le ZIKV : les hommes et les femmes revenant d'une zone où ce virus circule doivent prendre des mesures prophylactiques durant au moins 8 semaines - voire six mois pour les hommes présentant des symptômes -. En septembre 2016, des chercheurs ont montré par ailleurs que le ZIKV est présent dans les spermatozoïdes eux-mêmes, ce qui pose la question du contrôle des donneurs de sperme.
Transmission materno-fœtale
Deux modes de transmission de la mère à l'enfant ont été mis en évidence en 2016 : le ZIKV peut se propager à travers le placenta ou être transmis par voie sanguine lors de l’accouchement.
Transmission par le sang
C’est pour prévenir les fièvres Zika potentiellement transmises par transfusion que le dépistage viral a été systématisé lors de l’épidémie à ZIKV en Polynésie française : le risque a été confirmé par le fait que le virus a été détecté chez près de 3 % des donneurs qui restaient cependant totalement asymptomatiques.
Risque de transmission par le lait
Si le ZIKV a été détecté dans le lait de deux mères contaminées, il n'y a actuellement aucune preuve d'une transmission du virus à des enfants par l'allaitement maternel dont le bénéfice surpasse le risque de transmission virale. Les femmes atteintes par le ZIKV peuvent donc donner le sein à leur bébé selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Transmission vectorielle
Le ZIKV a été isolé de nombreuses espèces d’Aedes arboricoles dont avant tout Aèdes ægypti et Aèdes albopictus, mais aussi d’autres genres de moustiques (Anopheles, Culex, etc.). Lorsque l’insecte pique un mammifère, son stylet buccal recherche un vaisseau sanguin où s’enfoncer : il dépose alors des particules virales dans l’épiderme et le derme du sujet piqué. Le virus infecte des fibroblastes et des kératinocytes du derme dont il induit l’apoptose en environ 72h : en mourant et en se désagrégeant, ces cellules libèrent des virions qui se propagent dans l’organisme. Ces réactions se traduisent par la formation d’un œdème dans la peau, qui correspond à l’un des symptômes observé chez le patient atteint de fièvre Zika. Lorsqu'un mammifère infecté est piqué par un moustique, l’insecte aspire du sang contenant des particules virales et peut dès lors transmettre le ZIKV. Diverses épizooties observées chez les macaques en Ouganda ont suggéré que le cycle du virus serait entretenu avant tout par une transmission entre primates non humains et moustiques, l'homme étant un hôte accidentel, susceptible toutefois de devenir un hôte d'amplification, voire un hôte « réservoir » dans les zones n'hébergeant pas de primates non humains (comme par exemple dans les îles du Pacifique).
Transmission sexuelle
La transmission sexuelle du ZIKV est prouvée, mais probablement négligeable par rapport à la transmission vectorielle : pour autant, elle mérite d’être prise en considération dans les zones d'endémie. Le virus peut être présent dans le tractus génital féminin. L’analyse du sperme d'un homme dont les symptômes étaient évocateurs d'une fièvre Zika a confirmé que le virus y était présent six mois après l'apparition des premiers symptômes. L'OMS et diverses sociétés médicales préconisent donc l’usage de préservatif de manière prolongée chez le patient infecté par le ZIKV : les hommes et les femmes revenant d'une zone où ce virus circule doivent prendre des mesures prophylactiques durant au moins 8 semaines - voire six mois pour les hommes présentant des symptômes -. En septembre 2016, des chercheurs ont montré par ailleurs que le ZIKV est présent dans les spermatozoïdes eux-mêmes, ce qui pose la question du contrôle des donneurs de sperme.
Transmission materno-fœtale
Deux modes de transmission de la mère à l'enfant ont été mis en évidence en 2016 : le ZIKV peut se propager à travers le placenta ou être transmis par voie sanguine lors de l’accouchement.
Transmission par le sang
C’est pour prévenir les fièvres Zika potentiellement transmises par transfusion que le dépistage viral a été systématisé lors de l’épidémie à ZIKV en Polynésie française : le risque a été confirmé par le fait que le virus a été détecté chez près de 3 % des donneurs qui restaient cependant totalement asymptomatiques.
Risque de transmission par le lait
Si le ZIKV a été détecté dans le lait de deux mères contaminées, il n'y a actuellement aucune preuve d'une transmission du virus à des enfants par l'allaitement maternel dont le bénéfice surpasse le risque de transmission virale. Les femmes atteintes par le ZIKV peuvent donc donner le sein à leur bébé selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
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