Les produits du conseil

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Publié le 28/06/2018

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Les antihistaminiques H1 sédatifs : le chef de file est la doxylamine. Elle dispose d'une indication dans les insomnies occasionnelles de l'adulte. Sa concentration maximale survient dans un délai de deux heures pour le comprimé pelliculé et une heure pour le comprimé effervescent. La demi-vie est de dix heures.
L'alimémazine en sirop a une indication dans l'insomnie, chez l'enfant de plus de 3 ans. À l’exception du sirop, ces médicaments sont sur prescription médicale. Chez l'adulte, une alternative est la prométhazine en comprimé ; cependant, elle est contre-indiquée en cas d'hypertrophie de la prostate, de rétention urinaire et de glaucome par fermeture de l'angle. La dispensation doit être prudente en raison du risque de mésusage de ce médicament.

L'association brome et calcium : on retrouve cette association dans le médicament Calcibronat, pour les troubles légers du sommeil. Ce médicament en comprimé effervescent peut être conseillé chez l'adulte et l'enfant de plus de 30 kg. Il est contre-indiqué en cas d'acné, de dénutrition, ou de néphropathie. La longue demi-vie plasmatique doit être prise en compte (12 jours).

Les plantes sédatives : il s'agit du pavot de Californie (Eschscholtzia californica) l'aubépine, la passiflore et la valériane. Le pavot de Californie (Sympathyl) est conseillé en cas de difficulté d'endormissement. Lorsque cette difficulté est associée à un stress ou un état dépressif, on privilégie la valériane. L’extrait de Pavot jaune de Californie Bio (Welleda Sommeil) contribue à améliorer la qualité du sommeil, en complément d’une hygiène de vie adaptée. Pour une anxiété avec des symptômes cardiaques (tachycardies, palpitations), le conseil porte sur l'aubépine (Omezelis, Euphytose, Tranquital). La passiflore est préconisée pour les troubles du sommeil liés à une excitabilité vespérale. La plupart des médicaments actuellement sur le marché peuvent être utilisés chez l'enfant, à partir de 6 ans (se référer à l'AMM).

Les huiles essentielles sédatives : leur utilisation doit être courte et provisoire. Le conseil porte sur les huiles essentielles de camomille noble, de petit grain de bigaradier et de lavande officinale, utilisée soit par voie orale, soit en externe (voie cutanée ou diffusion).

La mélatonine : cette hormone entre dans la composition de compléments alimentaires à 1 ou moins de 2 mg présentés en comprimé, en gélule ou en spray. Ils sont préconisés pour réduire le temps nécessaire à l’endormissement. L’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a récemment recommandé d'éviter leur utilisation chez les femmes enceintes, les enfants, ou chez certains patients présentant une maladie chronique (maladies inflammatoires, auto-immunes, épilepsie, asthme, troubles de l’humeur, du comportement ou de la personnalité).

La solution homéopathique : il existe différentes options selon le contexte de survenue des troubles du sommeil. Dans tous les cas, Passiflora composé peut être conseillé, en plusieurs prises par jour, pour rétablir l'équilibre veille-sommeil. Il sera associé à Coffea cruda chez les personnes ayant des difficultés à s'endormir. Pour tous les troubles liés à un décalage horaire (voyage, horaires de travail décalés), le conseil porte sur Cocculus indicus 15 CH. Pour corriger les réveils nocturnes, Arsenicum album ou Nux vomica sont préconisés. L'homéopathie est une solution pertinente chez l'enfant et la femme enceinte. En pédiatrie, on peut retenir quatre médicaments : Gelsemium ou Coffea cruda pour l'endormissement, Stramonium ou Hyoscyamus niger respectivement pour les terreurs nocturnes (peur du noir) et les cauchemars.

Les produits pour les ronfleurs : il s'agit de solutions nasales/buccales à visée lubrifiante, pour faciliter l'aération des voies respiratoires hautes. Elles contiennent, pour la plupart, des huiles essentielles (menthe poivrée, pin…). Des dispositifs sont également proposés, sous forme de bandelettes nasales ou de systèmes à placer dans la bouche (canules, filtres). Enfin, les orthèses d’avancée mandibulaire de type gouttières constituent une possibilité de traitement efficace.