Les produits conseils

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Publié le 01/02/2018

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Les antalgiques en général

À l’officine, ne sont désormais disponibles sans ordonnance que des antalgiques de palier 1.

Le paracétamol est la plupart du temps le traitement de première intention dans la douleur. Chez l’adulte, la posologie maximale est de 3 à 4 grammes par jour. Il est bien toléré mais attention toutefois aux précautions d’emploi à respecter chez l’adulte de moins de 50 kg, chez le sujet dénutri, en cas d’insuffisance rénale sévère, de déshydratation, d’atteinte hépatique et chez le sujet alcoolique en raison de son métabolisme essentiellement hépatique. Attention également au risque de surdosage en cas d’association à d’autres médicaments (spécialités conseil ou médicaments sur prescription) contenant du paracétamol.

L’ibuprofène est un AINS aux propriétés antalgiques et anti-inflammatoires, agissant par inhibition de la synthèse des prostaglandines. L’ibuprofène se prend à raison de 20 à 400 mg, à renouveler si besoin au bout de six heures sans dépasser 1 200 mg par jour. Attention aux contre-indications (ulcère…) et aux effets indésirables (effets digestifs : nausées, diarrhées, ulcères, hémorragies digestives…). Une étude récente, menée sur 31 volontaires, suggère que l’ibuprofène pourrait perturber la physiologie testiculaire. Si jusqu’à présent, les taux de testostérone observés chez ces volontaires restent normaux et qu’il n’a pas été mis en évidence de conséquences cliniques (troubles de la fertilité masculine, impuissance, troubles de la libido) à partir de ces observations biologiques, cette étude fait l’objet d’une analyse au niveau européen, pour déterminer si des études complémentaires s’avèrent nécessaires.

Plus spécifiquement : la céphalée

Outre le paracétamol (il a été démontré qu’à raison d’une prise de 1 g, il soulage au bout de deux heures la moitié des patients souffrant d’une crise de migraine) ou l’ibuprofène, qui a également démontré son efficacité dans les céphalées migraineuses, en commençant par 200 mg puis en montant à 400 mg si besoin, d’autres produits conseils peuvent être prodigués pour ceux qui recherchent des alternatives notamment. En phytothérapie, la reine-des-prés est « l’aspirine végétale » tandis que la grande camomille s’utilise en prévention de la migraine. En aromathérapie, l’huile essentielle de menthe poivrée peut être utilisée en massage sur la tempe. En homéopathie, Iris versicolor ou Sanguinaria 9CH peuvent être proposés toutes les heures pendant la crise migraineuse, à associer à Sepia officinalis en cas de nausées associées. Penser également au macaron au menthol en massage des tempes.

Plus spécifiquement : les dysménorrhées

L’ibuprofène est spécifiquement indiqué dans les règles douloureuses pour son action antiprostaglandine. Du paracétamol peut également être conseillé. Le phloroglucinol a un effet antispasmodique sur les fibres musculaires lisses (son efficacité est toutefois jugée faible).

Certaines thérapeutiques sont parfois citées dans le traitement des dysménorrhées et peuvent représenter un traitement d'appoint même si leur efficacité n’est pas démontrée : acupuncture, règles hygiénodiététiques (alimentation riche en calcium et magnésium, suppléments vitaminiques), relaxation…

L’homéopathie fera appel à Colocyntis, Actea racemosa et Magnesia phosphorica.

Plus spécifiquement : l’arthrose

Le paracétamol est le traitement de première intention. On peut y associer un AINS par voie locale (diclofénac par exemple). En phytothérapie, on pensera à l’harpagophytum pour ses propriétés anti-inflammatoires, à la reine-des-prés analgésique ou encore au cassis, au bambou, à l’ortie… En aromathérapie, conseiller l’huile essentielle de gaulthérie. Parmi les compléments alimentaires, dont l’efficacité est controversée, la glucosamine est un constituant de la matrice du cartilage qui permettrait la synthèse de l’acide hyaluronique et de la chondroïtine sulfate. La chondroïtine stimule la synthèse de la matrice cartilagineuse.