Mesures d'hygiène
La verrue n'est pas liée à un défaut d'hygiène, mais certains conseils peuvent réduire l'exposition virale. Pour les personnes qui fréquentent les piscines, l'usage de chaussures spéciales (chausson, claquettes) évite le contact direct avec la surface potentiellement contaminée. Il faut également éviter l'échange de serviettes, de chaussures ou de lime entre individus.
Les lésions existantes au niveau des mains ou des pieds favorisent la contamination. Il convient donc de réduire les portes d'entrées en traitant ces lésions cutanées (crevasses, coupures) et leur origine (transpiration excessive, sécheresse).
Il est recommandé de ne pas gratter ou inciser une verrue. En raison du risque d'auto-contamination, il est important de se laver les mains après avoir touché une verrue.
Identifier des signes d'alerte
La verrue est une lésion bénigne. L'infection HPV peut néanmoins révéler un état de santé dégradé. C'est le cas en présence de verrues profuses, associées à des infections ORL à répétition. Ces signaux peuvent évoquer un déficit immunitaire, nécessitant une exploration médicale approfondie.
Une attention particulière doit être portée aux patients transplantés, sous traitement immunosuppresseur. La prévalence des verrues dans cette population est estimée à 40 %.
Le diagnostic de la verrue est clinique et l'identification est généralement facile pour un œil exercé. En cas de doute, le patient doit être orienté vers le dermatologue.
Prévention des infections génitales à HPV
La vaccination contre les HPV est recommandée pour toutes les jeunes filles, selon un schéma à deux doses entre 11 et 14 ans. Cette vaccination est également indiquée chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (3 doses jusqu'à 26 ans). Une réflexion est en cours pour étendre la vaccination contre le HPV à l'ensemble de la population, femme et homme. Selon les nouvelles recommandations vaccinales (février 2019), la vaccination contre l’HPV doit être initiée avec le GARDASIL 9 (protection contre 9 sérotypes). La vaccination ne remplace pas le frottis cervico-utérin. Depuis 2018, un dépistage organisé est déployé en France pour toutes les femmes de 25 à 65 ans. L'objectif est de dépister le plus précocement possible des lésions précancéreuses.
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