Les mots du conseil

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Publié le 17/12/2015
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D’abord, écouter pour évaluer

En cas de stress, la première démarche est d’écouter attentivement le patient et de l’inviter à se confier sur les circonstances de survenue et sur ce qu’il ressent. Ce premier travail permet d’évaluer les répercussions sur la qualité de vie et d’identifier les situations à risque de complication. Si le stress s’accompagne d’idées noires ou suicidaires, si le patient compense avec des médicaments, de l’alcool ou des drogues, une consultation médicale ou médicopsychologique apparaît raisonnable.

Identifier la cause : oui, mais…

Si la cause de stress est identifiée, elle n’est cependant pas toujours évitable (stress professionnel, familial, maladie). Des méthodes comme la relaxation ou la sophrologie fournissent des armes supplémentaires pour aider l’organisme à s’adapter aux situations stressantes. Elles sont d’ailleurs proposées en soins de support pour les patients ayant un cancer ou devant bénéficier d’une intervention chirurgicale.

Des conseils simples et réalisables

Nous ne sommes pas égaux face au stress. Stimulant et moteur pour certains, il devient véritablement handicapant et inhibiteur pour d’autres. Le sport et l’alimentation sont deux réponses à apporter de façon constante. La pratique d’une activité physique vise à évacuer la tension nerveuse et aide l’organisme à se préparer, en particulier avant un examen scolaire. L’alimentation doit privilégier les produits riches en magnésium et en vitamines, comme les légumes secs ou les poissons gras. Il est recommandé de limiter les boissons excitantes comme le café ou l’alcool. Contrairement à certaines idées reçues, ces dernières sont des fausses solutions et ne permettent pas d’endiguer le stress.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3226