Le dépistage du cancer de la prostate repose sur le dosage du PSA associé au toucher rectal. Sa systématisation (dépistage « de masse ») fait l’objet de controverse : elle ne semblait pas réduire la mortalité par cancer de la prostate et faisait augmenter le nombre de biopsies exposant à iatrogénie : hématurie, hémospermie, douleurs, rétention urinaire aiguë, infections, etc. sans parler de l’anxiété liée à l’incertitude sur le diagnostic. Toutefois, l’étude américaine PLCO Trial (2009) qui avait semé le doute sur l’intérêt de ce dosage s’est avérée biaisée au plan méthodologique et dénuée de valeur selon un constat réalisé en 2016. Inversement, l’étude européenne ESRPC (2014) a montré un gain de survie de 21 % à 13 ans grâce à l’usage du PSA. Il semble que le problème réside surtout dans la nature du dosage et dans sa cible. Le PSA libre n’est pas un indicateur pertinent : seul doit être utilisé le ratio PSA libre/PSA total [2], mesuré à distance d’un examen urologique.
Le dépistage
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Publié le 02/07/2018
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3449
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